Chess Titans est un jeu vidéo PC publié par Microsoften 2007 .

  • 2007
  • Réflexion

Test du jeu vidéo Chess Titans

3.5/5 — Très bien par

La date varie de 2006 à 2007 selon que l’on considère la date de sortie de Vista auprès des grands comptes ou du grand public.

Je reprends l’idée de Spacewolf1 de tester les jeux pré-installés sur Windows, avec en l’occurrence ce jeu d’échecs fourni avec Vista. Des quatre nouveaux jeux proposés, celui-ci est sans doute le plus intéressant pour peu que l’on s’intéresse aux échecs, forcément.

REPEAT AFTER ME

Pour tout vous dire, on attaque par le paragraphe qui va le plus me gonfler, la présentation du jeu. Parce que bon, c’est la troisième fois que je teste un jeu d’échecs, alors ça va faire un peu redite.

Le jeu se pratique sur un plateau de huit cases sur huit appelé échiquier. Deux personnes y confrontent leur armée de seize pièces, le but étant bien évidemment de vaincre l’adversaire, c’est-à-dire de lui prendre son roi.

Les pièces sont de six sortes :

1- le pion : vous en avez huit, tous placés sur la ligne avant. Le pion ne peut avancer que d’une case vers l’avant, sauf en deux occasions : à son premier tour de jeu il peut avancer de deux cases d’un coup, et pour manger une pièce il doit se déplacer d’une case vers l’avant en diagonale. Malgré son statut de chair à canon, il ne faut pas négliger le pion puisqu’il peut se transformer en n’importe quelle pièce (généralement on choisit la reine) s’il atteint la limite du camp adverse.

2- la tour : vous en avez deux, placées aux extrémités de la ligne arrière. La tour peut avancer d’un nombre quelconque de cases en vertical ou en horizontal, dans n’importe quel sens. Une pièce de quadrillage immanquable.

3- le cavalier : vous en avez deux, placés sur la seconde ligne à l’intérieur des tours. Le cavalier se déplace en L de trois cases sur deux dans n’importe quel sens, y compris en traversant les pièces sur son passage. Ses déplacements relativement erratiques en font une pièce importante pour « piéger » l’adversaire.

4- le fou : vous en avez deux, placés sur la seconde ligne à l’intérieur des cavaliers. Le fou, c’est le pendant de la tour. Lui ne peut se déplacer qu’en diagonale, mais dans n’importe quel sens et d’un nombre quelconque de cases. De fait, l’un des fous reste exclusivement sur les cases noires et l’autre sur les blanches. La pièce qui me sert le moins, personnellement, mais un fou et une tour font finalement le même travail qu’une reine.

5- la reine : vous n’en avez qu’une, placée en deuxième ligne sur la case d1 pour les noirs, d8 pour les blancs (t’as vu Hank, c’est plus clair là, hein ?). La reine se déplace dans tous les sens, d’un nombre de cases quelconque. Lorsqu’un joueur sort sa reine c’est que ça va commencer à chier des bulles.

6- le roi : vous n’en avez qu’un, placé en deuxième ligne sur la case e1 pour les noirs, e8 pour les blancs. Le roi se déplace dans tous les sens, mais d’une seule case à la fois sauf en cas de roque. C’est lui votre cible, et c’est la seule pièce que l’on ne peut pas manger. En effet, lorsqu’un roi est menacé par une pièce, le joueur défenseur est déclaré en échec. Il doit alors protéger son roi, soit en le déplaçant soit en plaçant une pièce devant. Le cas échéant, il est déclaré mat et couche son roi. Fin de la partie.

Les plus assidus de mes fans (sisi, j’en ai) auront peut-être remarqué que je me suis pas foulé puisque j’ai fait un copier-coller de Battle Chess. Mais bon, en même temps c’est pas comme si les règles changeaient du jour au lendemain…

TITAN PEUT-ÊTRE PAS, MAIS PAS LOIN

Pour être tout à fait clair, comprenez que j’ai noté le jeu par rapport aux autres jeux pré-installés sous Vista. Ce n’est pas le meilleur jeu d’échecs du monde, mais au regard des Solitaire et autres Dame de Pique, Chess Titans fait office de figure de proue.

Déjà à regarder, Chess Titans est assez séduisant. La présentation Vista Aero, la luminosité de l’échiquier et les quelques effets de brillance sur les pièces en 3D contribuent à rendre le jeu plaisant.

Les animations sont en outre très correctes, avec une rotation de l’échiquier en début de partie qui en jetterait un max si on était encore en 95, à découvrir les premiers pas balbutiants de la Playstation. Non, blague à part, côté technique il y a peu à reprocher au jeu, même le temps qu’il prend pour la réflexion est mince, y compris au niveau difficile.

La jouabilité est très intuitive, même pour qui n’a jamais pratiqué les échecs, car non seulement les possibilités de déplacement sont soulignées lorsque c’est à votre tour de jouer, mais en plus le jeu vous explique par des info-bulles pourquoi vous n’avez pas le droit de vous déplacer ainsi si vous cliquez n’importe où.

La difficulté est des plus variables. En mode facile, le jeu vous laisserait presque gagner à chaque fois. Il a beau changer de tactique à chaque fois, se montrer offensif ou défensif, il commet toujours un grand nombre d’écarts. En niveau difficile, il se montrera souvent retors et ne vous passera aucune faute, mais il reste quand même battable avec un peu de concentration. Bref, on ne joue pas contre Kasparov et cela nous donne un parfait jeu d’apprentissage pour tous niveaux.

Chess Titans fait donc dans la séduction. Pour peu que vous appréciiez le vrai jeu d’échecs, celui-ci se montrera un bon professeur. Par contre si vous êtes un crack passez votre chemin.

Chess Titans