Pourquoi mettre la même note que pour Baldur’s Gate II, alors que ce dernier est objectivement supérieur à l’épisode fondateur de la série ? Baldur’s Gate est en effet un RPG passionnant et très long, mais reste tout de même moins impressionnant visuellement, offre un bestiaire moins fourni, des sorts moins nombreux et des interactions moins riches entre les personnage que le second épisode. Pourtant, il possède quelque chose qui, à mes yeux, manquait au second épisode : le très grand nombre de zones « inutiles », où on se contente de se balader, d’éclater du gobelinoïde et d’accomplir des micro-quêtes. Il s’agit là de la manière la plus agréable de faire du levelling à son rythme, et cela laisse l’illusion d’un espace de jeu immense, dans lequel on vit réellement le quotidien d’une troupe d’aventuriers. De toute façon, qu’il s’agisse du premier ou du second jeu, Baldur’s Gate fait de toute façon partie des plus grands RPG jamais sortis.