Dans la série « jeux vidéo à licence qui ont rencontré du succès », je voudrais celui qui réunit 2 monstres sacrés du cinéma dans la catégorie « horreur/science-fiction ». Vous voyez très certainement de qui je veux parler ; il s’agit bien évidemment de Aliens vs. Predator. Après 2 épisodes marquants et très réussis, voici que pointe, 9 ans après le 2, un troisième volet censé apporter un nouveau souffle à la série. Déjà auteur du 1er, c’est le studio Rebellion qui s’y est collé. S’ils connaissent leur sujet pour avoir posé les bases du premier épisode il y a 10 ans, on ne pouvait qu’être vigilant au moment d’accueillir ce nouvel opus, notamment au vu des récents titres de piètre qualité que le studio nous a offerts. Alors, ce nouvel AvP est-il vraiment aussi sensationnel qu’on l’attendait… ?
Directx 9 c’est bien, Directx 11, c’est mieux.
S’il est un point qui différencie la version PC de ses homologues consoles, c’est bien ses graphismes. Légèrement plus beaux et paraissant moins ternes et flous que sur next-gen, cela dépendra bien évidemment de votre configuration matérielle. S’il est loin d’être le plus beau jeu de l’année, le titre n’en est pas moins agréable et réussi. Les joueurs qui tourneront sous Directx 11, voire même en multi-écrans avec l’Eyefinity de ATI, profiteront des quelques beaux effets que le soft a à offrir. Néanmoins ils ne vous laisseront pas un souvenir impérissable, la faute en particulier à un level-design plat, moche et sans intérêt. C’est bien simple, la majeure partie du temps de jeu vous la passerez dans des couloirs sombres et étroits, où seules quelques sources de lumière et interrupteurs peuvent être détruits. Les environnements en extérieur s’en sortent un peu mieux car un peu plus larges, mais surtout composés, parfois, de plusieurs niveaux en hauteur.
AvP comporte de nombreuses cinématiques, souvent des cutscenes réalisées avec le moteur du jeu ; celles-ci étant plutôt bien fichues, elles nous permettent de constater que l’animation et la modélisation des protagonistes sont tout de même très soignées. Par contre, les visages ne sont pas beaucoup diversifiés. Si cela peut se comprendre avec les Predators ou les Aliens, qui se ressemblent tous, c’est un peu plus gênant pour les Marines, car on a un peu l’impression de toujours tuer les mêmes têtes. Autre problème au niveau des graphismes, le manque de diversité des décors. À quelques détails près, les pièces se ressemblent toutes ; je ne parlerai même pas des couloirs et des conduits d’aération…
Côté sonore, c’est beaucoup mieux. Les grognements de l’Alien et les cliquetis du Predator sont vraiment très bien rendus, on a l’impression d’être devant les films. Les doublages sont eux aussi de bonne facture, avec le bon ton ou le bon grain de voix suivant le personnage. Dommage par contre que les dialogues soient si pauvres et si peu recherchés ; on devine souvent à l’avance la fin des phrases. Certes, on ne s’attendait pas à ce qu’ils nous fassent la conversation, mais tout de même… un petit effort supplémentaire aurait contribué à apporter plus de crédibilité à l’ensemble.
3 jeux en 1…
La principale particularité d’Aliens vs. Predator est de proposer aux joueurs 3 gameplays différents, suivant que vous choisissiez d’incarner l’une des trois races.
Celui du Marine est le plus classique, puisqu’il se présente tel un FPS « old-school ». En effet, les mouvements sont ceux que l’on retrouve un peu partout dans ce style de jeu, à savoir : marcher, courir, strafer ou sauter. Vos armes n’ont aucun recul, ce qui donne à la jouabilité de ce personnage un côté « arcade » appréciable lorsqu’il s’agit de viser plusieurs ennemis de suite sans que le viseur ne s’emballe. Vous êtes toujours équipé de votre détecteur sonore de mouvements, ce qui vous permettra d’évaluer de quel côté vient le danger. C’est ce gadget qui a fait la réputation et le charme de la campagne des Marines ; son utilisation est automatique et vous n’avez rien à faire, sauf bien interpréter les informations qu’il vous donne.
Parmi les nouveautés, on notera que l’on peut désormais repousser ses assaillants avec une charge au corps à corps, ce qui aura pour effet de les faire trébucher et de les désorienter un court instant. Autre nouveauté, la possibilité de se soigner à n’importe quel moment de la partie grâce à des « stimulants ». Il n’y a donc plus besoin d’attendre de trouver une trousse de soin pour régénérer sa vie. Vous ne pouvez en transporter que 3 sur vous en permanence ; il faudra donc bien gérer vos réserves et penser à en récupérer un maximum sur les corps de vos défunts partenaires, car vous en aurez bien besoin ! Pourquoi cela ? Parce que les humains sont logiquement la race la plus fragile des 3. S’il est possible d’encaisser 2 ou 3 attaques légères au corps à corps, vos adversaires ne se priveront pas de vous éliminer en 1 coup dès que cela leur sera possible. Heureusement, pour compenser cette faiblesse, les Marines disposent d’un armement puissant et efficace qui s’avère parfaitement adapté pour affronter vos ennemis. Mais alors, allez savoir pourquoi sur les 10 armes que comptait le 2, il n’en reste aujourd’hui plus que 5 ?! Et pour couronner le tout, votre arme de base - le pistolet - possède des munitions illimitées, ce qui fait que vous n’aurez même plus à vous soucier de vos réserves. On se laisse donc facilement aller à bourriner, ce qui enlève une grande partie du plaisir de jouer. Enfin, les décors étant très sombres, le Marine est équipé d’une lampe torche et de « flares » pour s’éclairer. Mais là aussi, il faudrait que l’on m’explique pourquoi la lampe-torche ne consomme plus de batterie et pourquoi vous disposez d’un nombre illimité de tubes incandescents… Encore une fois, le plaisir s’en retrouve entaché, car si cette campagne était autrefois la préférée des joueurs pour son côté flippant, stressant et angoissant, aujourd’hui on ne sursaute plus, on avance sans se poser de questions dans une campagne linéaire et peu intéressante.
Si le Marine a donc connu des modifications assez controversées, c’est sans doute l’Alien qui est le plus touché par ce phénomène. En effet, avec ce redoutable prédateur il vous est toujours possible de marcher, courir, sauter/grimper aux murs ou aux plafonds, donner des coups de griffes ou de queue et enfin, asséner des coups de langues dans la tête de vos victimes. Mais justement, si les « head bites » servaient autrefois (et servent toujours) à récupérer de la vie, vous n’aurez désormais plus aucune nécessité d’effectuer cette action puisque votre vie se régénère naturellement, et qu’il vous suffit donc de vous cacher pour vous refaire une santé. De plus (je cite), « décérébrer » un ennemi est délicat à réaliser. Il faut être correctement placé et appuyer sur la touche « action », et encore vous n’y arriverez que sur les cadavres immobiles au sol, alors qu’à l’origine il était très facile et rapide de tuer un adversaire comme cela, même vivant.
Grimper aux murs ou se retrouver la tête en bas perturbera les novices, mais on s’y fait vite. Les habitués, quant à eux, ne rencontreront aucune difficulté dans le maniement de la grognante bébête. Qui plus est, votre réticule de visée vous indiquera en permanence la direction du sol et s’adaptera en temps réel à la lumière ambiante, afin que les conditions soient toujours optimales pour se repérer. Par contre, dans les anciens épisodes il fallait maintenir une touche pour grimper aux murs, et il suffisait de lâcher celle-ci pour retomber au sol. Désormais, il vous suffira d’appuyer une seule fois sur la touche correspondante pour changer de mur, mais il faudra à nouveau presser cette touche pour vous décrocher. Les novices apprécieront certainement cette nouvelle façon d’agir, car ils resteront collés aux murs quoi qu’il advienne, tandis que les habitués ne trouveront pas ce changement dans le gameplay très instinctif.
Enfin, le point le plus négatif sur le gameplay de l’Alien est incontestablement la suppression du système d’évolution de ce formidable prédateur. En effet, dans le 2 il vous était possible de passer par chacun des stades de l’évolution de l’Alien, à savoir en Facehugger, Chestburster, Xénomorphe, Predalien, voire même en Reine en multijoueur. Eh bien aujourd’hui c’est fini, et c’est vraiment dommage ; il faudra donc se contenter d’être un drone, et oublier toutes les autres formes autrefois disponibles, avec toutes les spécificités qu’elles représentaient (par exemple le Predalien était plus résistant et plus fort, mais plus lent). Parmi les nouveautés on notera la présence d’un système de visée, qui vous permet de « locker » une cible à attaquer ou un conduit d’aération dans lequel vous faufiler. Subtil et efficace, ce système se révèle vite indispensable à maîtriser si vous voulez être le plus redoutable possible. L’Alien possède aussi la particularité de pouvoir distinguer ses ennemis par leurs phéromones, où qu’ils soient, grâce à son odorat, même au travers des murs ou si ceux-ci sont invisibles (les Predators). Ils vous seront même indiqués de différentes couleurs, suivant le danger qu’ils représentent. Au final, malgré une campagne très classique et manquant cruellement d’originalité, l’Alien reste très plaisant à manier et offre de bons moments de défoulement.
Il nous reste donc à aborder le gameplay du Predator, et ce n’est pas un hasard si je vous en parle en dernier, puisqu’il s’agit du plus réussi, grâce notamment à de nombreuses modifications par rapport aux anciens volets. Que les fans de la première heure se rassurent, notre chasseur au sang froid est toujours aussi bien équipé technologiquement : occulteur, canon à plasma, disque, vues spéciales et cristaux de santé, rien ne manque, excepté peut-être certaines anciennes armes qui ont disparu ou ont été remplacées. Voyons donc en détails les différentes possibilités de notre extra-terrestre aux dreadlocks. L’occulteur est votre meilleur allié pour vous faire le plus discret possible et surprendre vos ennemis, mais soyez tout de même prudent car les Aliens, eux, ne seront pas dupes de votre diversion optique. Vos différentes armes feront de vous le cauchemar de vos ennemis, que ce soit au corps à corps ou à distance. En effet, vos griffes font de vous un redoutable combattant en combat rapproché, vous servant également à effectuer des exécutions silencieuses, brutales et expéditives. Votre lance vous permettra d’empaler votre adversaire, à condition de le toucher, et c’est là justement que réside toute la difficulté à manier cette arme. Votre canon à plasma fera des miracles lorsqu’il s’agira d’exploser le corps de vos malheureuses victimes, surtout que celui-ci verrouille tout seul votre cible à condition de lui associer le bon mode de vue. Les vues, parlons-en justement. Indispensables à utiliser de manière alternée afin de repérer le maximum d’ennemis, leurs effets sont réalistes et très bien rendus. Attention toutefois de ne pas vous faire surprendre par un autre ennemi qui ne sera pas concerné par le filtre que vous utilisez. Les cristaux de santé serviront, comme vous vous en doutez, à régénérer votre vie.
Si en multijoueur un seul suffit pour chaque Predator, la campagne solo se voit affublée d’une nouvelle particularité. En effet, autrefois illimitée, l’utilisation des cristaux est aujourd’hui restreinte à 3. Il faudra donc, à l’instar du Marine, gérer et économiser au maximum vos réserves, et veiller à récupérer tous ceux que vous trouverez sur votre chemin. Attention tout de même, le canon à plasma et les cristaux en multi feront baisser votre réserve d’énergie ; il faudra donc également surveiller et recharger votre armure sur des bornes spécialement prévues à cet effet, que vous trouverez un peu partout disséminées dans les décors.
Mais l’arme qui a le plus évolué dans l’arsenal du Predator est incontestablement le disque. Autrefois, celui-ci suivait une trajectoire rectiligne, se plantait dans les murs et nécessitait de consommer un peu de votre énergie pour le rappeler vers vous. Et bien aujourd’hui, il est contrôlable à distance grâce à un laser qui nous permet de le diriger où bon nous semble. De plus, il rebondit désormais sur les parois et revient tout seul vers le lanceur. Rien ne peut l’arrêter ni le contrer, ce qui en fait votre arme la plus redoutable et efficace, lorsqu’il est bien manié.
Comparés à ceux du 2, vos déplacements ont gagné en rapidité ; même s’ils sont encore loin de la vitesse de ceux du 1, ils rendent le Predator encore un petit peu plus dangereux et redoutable que les 2 autres races du jeu. Mais l’une des principales innovations apportées au gameplay du Predator est le saut tactique. Concrètement, il s’agit d’un système « de visée » avec lequel vous allez désigner un lieu, en hauteur ou à distance, sur lequel vous allez pouvoir sauter. Ces déplacements vous permettront de rapidement vous projeter derrière un ennemi, ou tout simplement vous placer sur une position surélevée pour une meilleure vue. Les possibilités offertes par ce système sont multiples et vraiment très pratiques ; le saut tactique se révèle vite indispensable pour effectuer une bonne chasse. La seconde innovation est un système de leurre auditif. Kézako ? En fait, il s’agit d’un système avec lequel vous choisissez une cible humaine bien précise, et ensuite le lieu où vous voulez que celle-ci se rende pour effectuer une ronde ou une reconnaissance. Validez l’action et l’armure du Predator imitera la voix d’un humain pour distraire votre cible, qui se rendra sur le lieu que vous aurez choisi pour que vous puissiez l’éliminer en toute tranquillité. Original mais démontrant vite ses limites, ce système vous sera complètement inutile lorsque l’action sera plus intense ; à réserver donc lors des phases d’exploration et d’infiltration. Cette campagne est au final la plus défoulante à parcourir, comportant d’ailleurs les décors extérieurs les plus beaux du jeu.
L’une des principales nouveautés du titre, commune aux 3 races, est le fait de pouvoir réaliser des exécutions silencieuses au corps à corps en appuyant sur un bouton d’action, principalement par derrière, mais dans de rares moments par devant. C’est un moyen efficace de tuer votre adversaire en un coup et sur ce point, l’Alien est plutôt gâté, avec des animations violentes et gores qui témoignent bien de l’agressivité de la bête. Coup de cœur en particulier pour l’animation dans laquelle vous permettrez à un Facehugger de contaminer un humain ; sadique mais ça fait tellement de bien, parfois. À noter enfin que, toujours au corps à corps, les 3 races ont gagné la possibilité de se protéger en parant les attaques « faibles », pour pouvoir ainsi contre-attaquer ; mais comme vous vous en doutez, une attaque « puissante » brisera cette défense.
Et le multi dans tout ça ?
L’intérêt principal des jeux Aliens versus Predator a toujours été dans leur multijoueur. Il en va de même pour ce nouveau volet, composé de 7 modes différents :
Combat à mort : Deathmach classique, chacun pour soi.
Combat à mort par race : Team Deathmach classique entre les 3 races.
Combat à mort races mélangées : Team Deathmach classique, les équipes peuvent être mélangées.
Conquête : Aliens et Marines s’affrontent dans une domination de zones.
_Chasse au _Predator__ : Marines face à un Predator ; celui qui tue le Predator le devient ; seul le Predator marque des points en tuant les Marines.
Survie : Similaire à Left4Dead ou Killing Floor, 4 Marines doivent coopérer contre une horde d’Aliens, contrôlés par l’IA, qui les assaillent.
Contamination : Tous les joueurs sont des Marines, excepté un Alien. À chaque mort d’un Marine de quelque façon que ce soit, celui-ci devient Alien. Le dernier Marine survivant remporte la partie.
Ces modes sont intéressants mais loin d’égaler le fun que procuraient ceux de AvP 2, la faute en particulier à la suppression de l’évolution de l’Alien, ou encore au fait que l’on ne puisse plus sélectionner les androïdes en lieu et place des Marines. Ces fameux androïdes qui, ne dégageant aucune chaleur corporelle ni phéromones, n’étaient pas aussi facilement détectés que les Marines, respectivement par la vue thermique du Predator ou par l’odorat de l’Alien.
Les armes étant d’inégales efficacités, l’essentiel des « frags » se fait donc par des éliminations silencieuses, les sessions se transformant alors en parties de « cache-cache » où chaque joueur attendra dans l’ombre de surprendre un adversaire, hormis bien entendu dans les modes Survie et Contamination, où il faudra canarder les Aliens qui arrivent de partout. Si à la base ces exécutions sont une bonne idée, elles entraînent pas mal de problèmes. Le premier est qu’elles sont trop faciles à réaliser. Le second découle du premier, car comme je l’ai dit plus haut, cette facilité fait que l’on s’en sert beaucoup, voire trop, pour ne pas dire que l’on ne fait quasiment que ça. Toutefois, elles sont faciles à réaliser… Oui ! Pour les Aliens ou les Predators ! Mais les Marines c’est autre chose… D’autre part, pendant l’animation de l’exécution vous serez complètement immobile et incapable d’agir ; libre à votre tour de vous faire exécuter, quoi. Enfin, elles sont source de nombreux bugs, comme par exemple lorsque vous appuierez sur le bouton d’action au moment où votre victime entamera un sprint ou un saut : celle-ci se téléportera du lieu où elle se trouve pour « atterrir » dans vos griffes et mourir comme c’était prévu… Hummm, mouais, passons…
Cumulé au travers des différents modes, le nombre total des cartes ne dépasse pas la dizaine, ce qui fait peu, surtout lorsque l’on tient compte du poids du jeu (16 Go tout de même !). Suffisamment diversifiées en termes de grandeur ou d’architecture pour répondre aux attentes de chacun, je m’abstiendrai de juger ce critère, car bien évidemment mon avis ne concerne pas l’ensemble des joueurs, et nul doute - du moins je l’espère - que de nouvelles maps arriveront bientôt, encore plus diversifiées et plus réussies. En définitive, malgré quelques petits défauts, le mode multijoueur remplit correctement sa mission, à savoir divertir et combler les fans de la série. Pour les autres, nombreux seront ceux qui lui préfèreront les ténors du genre.
Pas mal, mais on s’attendait à mieux…
Les campagnes solo sont chacune d’une durée inégale. Environ 2h pour celle de l’Alien, 5h pour celle du Predator et jusqu’à 6h pour celle du Marine, ce qui fait peu en comparaison des anciens volets, mais cela reste très correct compte tenu de la durée très courte des jeux actuels. Le problème principal de cette partie solo, c’est la répétitivité des campagnes. On y fait toujours la même chose, quel que soit le protagoniste. Le scénario n’évolue pas et un sentiment de lassitude remplace vite l’excitation du départ. Heureusement, l’intérêt du jeu réside dans son mode multijoueur, et celui-ci tient la route.
Autre problème assez regrettable, l’IA. Si elle s’améliore en mode de difficulté élevée, elle reste tout de même mauvaise. Par exemple, un Marine tombant sur la dépouille de l’un de ses compagnons ne déclenchera pas l’alerte ; pire, souvent il continuera sa ronde comme si de rien n’était. Un autre exemple ? Lors de vos diversions avec le Predator, votre cible ne s’étonnera pas d’arriver dans une zone vide, alors qu’elle y est allée pour venir en aide à quelqu’un ; mais surtout elle y restera, attendant sagement que vous veniez l’étriper par derrière… Au final, le titre présente des petites lacunes qui auraient pu être évitées avec un développement plus long ou mieux travaillé. Des défauts, les jeux en ont tous, mais Aliens vs. Predator pèche surtout par son manque d’originalité et de diversité. Au vu de l’excellence du 1 et du 2, peut-être les attentes placées en celui-ci étaient-elles trop grandes, mais quoi qu’il en soit, le jeu est très bon ; c’est juste qu’avec une telle franchise, il y avait moyen de faire tellement mieux.
Un jeu à conseiller les yeux fermés aux fans de la première heure. Quant aux autres, ils risquent de ne pas accrocher, et je leur conseillerais plutôt de jouer aux premiers épisodes s’ils veulent découvrir cette série.