Développé et édité par Playco.
Suite au « scandale » provoqué par Shiawase Usagi II, Playco revoit sa copie et lance la série des Shinsetsu (nouveau) Shiawase Usagi. En fait de nouveauté, c’est à partir de cet épisode que les choses commencent à bouger. Oh oui oh oui, je sens bien que ça va bouger !
MY NAME IS BOND. BONDAGE.
Nous retrouvons l’héroïne du premier Shiawase/Shinsetsu Shiawase, à savoir la demoiselle aux cheveux roses qui répond au joli nom de Machinchose, patronyme courant lorsqu’on ne sait pas se dépatouiller avec le japonais. Bref, l’écolière retrouve une vieille connaissance en la personne de son ancienne partenaire, devenue prof entretemps. Non non, pas partenaire de belote, partenaire sèque suelle. Les retrouvailles vont se révéler particulièrement chaudes, puisque la miss aux cheveux verts (décidément) propose à sa nouvelle élève de la rejoindre pour une petite partie S-M de derrière les fagots.
TU AIMES LES FILMS DE GLADIATEURS ?
Shinsetsu Shiawase est un digital comics mâtiné de quelques très légers éléments empruntés aux point ‘n click, à savoir les icônes d’actions. Le genre digico est décidément particulièrement adapté aux jeux pornos.
Bref, vous commencez par lire les trois lignes de texte servant d’introduction (rien de sale, du moins pas encore), puis vous retrouvez votre amie et c’est le début de la fiesta.
Le reste du jeu est une suite ininterrompue ou presque d’images hentaï accompagnées de quelques blablas, avec gémissements en fond sonore.
Lors de certaines séquences, vous pourrez choisir parmi un arsenal digne du meilleur Rambo afin de faire grimper la température déjà élevée. Jeu orienté bondage oblige, les accessoires en votre possession sont tous du même acabit : fouet, cravache, vibromasseur à picots ou encore cierge brûlant sont donc au menu. Bon appétit.
FAIS-MOI MAL, JOHNNY JOHNNY
L’avantage lorsqu’on joue à Shinsetsu Shiawase Usagi II, c’est que l’on est en terrain conquis. C’est la digne suite du premier épisode, il n’y a aucune surprise.
Visuellement, le soft est assez soigné. Le design manga déplaira peut-être aux esprits les plus chagrins, mais il est à rapprocher de ceux d’auteurs de mangas cultes, comme ceux de Haruka Inui (Ogenki Clinic, en moins drôle cela dit) ou de Toshio Maeda (Urotsikudoji, les bestioles en moins). Bref, un trait tout à fait quelconque mais qui sied bien au genre.
La plupart des scènes sont constituées d’images fixes, mais quelques animations se font voir ici et là, genre juste la langue qui bouge et pas le reste. Pas très crédible, mais on n’est pas non plus devant un dessin animé de Walt Disney. Quant à la bande-son, nous pourrons saluer les jeux d’actrices des deux principales doubleuses, même si quasiment tous leurs textes consistent en vocalises, à base de « Ah » et de « Oh ».
Reste que Shinsetsu Shiawase II est, comme ses confrères, bien peu amusant. Il n’y a rien de spécial à faire si ce n’est regarder, et l’utilisation des objets est anecdotique. Le challenge est inexistant, et l’aventure se boucle au bout d’un quart d’heure, à moins que vous ne preniez plus de temps pour euh… regarder.
Hikkikomoris de tous poils, levez-vous : ce jeu est fait pour vous ! Pour les autres, il serait de bon ton de tourner la tête de la manière la plus hypocrite possible lorsque vous le voyez en vitrine.