Pac-Land est un jeu vidéo PC Engine publié par NEC Avenueen 1990 .

  • 1990
  • Plates-formes

Test du jeu vidéo Pac-Land

2.5/5 — Moyen par

Comme chaque matin, Monsieur PacMan quitte sa jolie maison et sa petite famille pour aller se balader dans la région. Le but des pérégrinations de monsieur PacMan est d’aller récupérer une fée tout au bout d’un parcours plein de pièges et de revenir avec sa trouvaille à la maison (après quoi, il la punaisera dans un cadre après l’avoir endormie pour toujours avec du chloroforme…enfin, j’imagine). En pratique, cela signifie que PacMan va traverser au pas de charge plusieurs niveaux (village, forêt, désert, etc…), puis refaire tout le chemin dans l’autre sens pour rentrer chez lui. La particularité de Pac-Land est son système de commandes : un bouton pour avancer, un bouton pour reculer, et la flèche du haut pour sauter. Mine de rien, il faut un certain temps d’adaptation pour intégrer ce mode de déplacement diablement atypique.

Les ennemis de PacMan, les cinq fantômes gloutons, sont bien entendu de la partie. Ils sont occupés à diverses tâches personnelles (sautiller, voler, rouler en voiture,…) et PacMan devra donc éviter de les toucher…à moins qu’il ne déniche une Super-Pastille qui lui permettra de bouffer les fantômes durant une petite dizaine de secondes.

Réalisation technique :

Malgré leur côté très grossier et enfantin, les graphismes de Pac-land s’adaptent en fin de compte plutôt bien à l’univers Pacmanien. Les couleurs vives dissimulent le manque de finesse des graphismes (une habitude récurrente sur la console) et on y trouve pas grand-chose à redire. Pour le reste, Pac-Land reste anecdotique : scrolling fluide (mais il n’y a pas grand-chose à animer), thème archi-connu de PacMan qui devient un peu irritant à la longue, et ces commandes efficaces mais dont le côté très particulier (à savoir différent de 99,99% des jeux de plates-formes) nécessite un temps d’adaptation.

En bref :11/20

Pac-Land est un petit soft au principe très limité…mais c’est finalement le cas de la majeure partie des jeux de plates-formes de cette époque. De manière assez étrange, ses graphismes très enfantins et son mode de contrôle atypique jouent en sa faveur et le rendent au final assez attachant.

Pac-Land