Suite de l’excellentissime Dragon Spirit, Dragon Saber ne prend guère de risques puisqu’il propose, à peu de choses près, la même chose que son illustre prédécesseur. Pour ne rien changer à leurs mauvaises habitudes, les humains ont encore foutu le souk sur leur planète en exhumant dieu sait quel grimoire maudit ou en se livrant à des expériences impies, et le monde est à présent envahi de monstres reptiliens et insectoïdes qui ravagent tout ce qu’ils rencontrent sur leur chemin. Dernier espoir de leur espèce, deux héros humains ont été métamorphosés en dragons par le dieu suprême Amaretsu, afin de repousser les hordes de monstres vers les ténèbres dont ils sont issus.
Comme chacun le sait, les dragons, ça crache du feu (ou de l’énergie dans le cas présent) et les deux bestioles de Dragon Saber ne s’en priveront pas. Il existe deux types de tir : le tir rectiligne pour abattre les créatures volantes et le tir en cloche pour «bombarder» les monstres au sol. Les dragons peuvent se doter de nombreux power-up et modes de tir différents, qui se manifesteront par un changement de couleur du dragon ou par l’apparition d’une deuxième tête (autrement dit, un double-tir). Les power-up peuvent être récupérés sur certains ennemis abattus ou bien dans des œufs situés au sol, qu’il faudra bombarder pour en extraire le bonus. Les dragons peuvent également concentrer la puissance de leur tir en cessant de tirer pendant quelques secondes, ce qui transforme le tir de base en une vague destructrice dont la forme dépendra du tir utilisé.
Réalisation technique :
Sans être exceptionnel, Dragon Saber offre tout de même une atmosphère réussie. Les graphismes sont parfois un peu ternes (spécialement au niveau des couleurs), mais le jeu ne souffre d’aucune autre faiblesse technique. Les décors Heroic-fantasy changent des perspectives sidérales habituelles, certains monstres sont de très grande taille, les mélodies sont aussi épiques qu’efficace, et seul un scrolling un peu lent vient nuire légèrement au player fun.
En bref :14/20
Un bon Shoot, à l’univers plaisant et bien réalisé, que seule sa relative lenteur empêche de figurer parmi les gros hits de la PC Engine. Un réel plaisir à deux joueurs, en tout cas.