Crazy Hospital : Fushigi no Kuni no Tenshi (Super CD-ROM²) est un jeu vidéo PC Engine publié par Asia Soft Laben 1997 .

  • 1997
  • Aventure

Test du jeu vidéo Crazy Hospital : Fushigi no Kuni no Tenshi (Super CD-ROM²)

1.5/5 — Bof… par

Développé et édité par Asia Soft Lab, marque non-licenciée sur PC Engine.

En matière de jeux à caractère sexuel, la plupart des studios japonais proposent deux types de softs : les jeux de société (j’en ai testé un paquet jusqu’ici) et les digital comics. Si les premiers ont au moins le mérite de proposer un vrai jeu en plus des images cochonnes, les seconds ont une interactivité des plus limitées. Démonstration.

ET SI ON JOUAIT AU DOCTEUR ?

Crazy Hospital propose sans aucun doute une histoire hautement passionnante qui aurait été oscarisée s’il s’était agi d’un film. Malheureusement pour moi, tout est en japonais et je n’ai pas l’heur de connaître cette langue.

Néanmoins, un dessin valant mieux que de longs discours, on ne tarde pas, en jouant, à comprendre que l’on est le seul occupant mâle d’un hôpital où, patientes, infirmières ou directrice, toutes nos congénères du beau sexe ont des vues sur nous.

EXAMEN EN PROFONDEUR

Dans la pratique, Crazy Hospital est donc un digico, c’est à dire rien de plus que des jeux comme les Genso Suikogaiden sur PlayStation. Il s’agit encore et toujours de suivre une histoire, textes et images compris, en influant parfois sur son déroulement par le biais de choix multiples.

L’hôpital se compose de deux étages et un rez-de-chaussée. En bas, vous trouverez l’accueil vide, un bureau avec une standardiste et le bureau de la directrice. Au premier, vous trouverez une chambre la plupart du temps vide, mais parfois une infirmière y fait son apparition. En haut, il reste deux chambres avec deux patientes, l’une plutôt accueillante et l’autre limite agressive. Il y a aussi une jeune fille qui apparaît de temps en temps dans les couloirs.

Donc déjà, pour commencer, sachez qu’il vous faudra souvent vadrouiller entre les étages et discuter avec tout le monde afin de faire progresser l’histoire. Ensuite, lors des dialogues, il arrivera que les demoiselles vous posent des questions. Le cas échéant, vous aurez un choix à faire parmi trois réponses.

Ensuite, « À nous les p’tites Anglaises » comme on dit, ou en l’occurrence à nous les p’tites Japonaises. En effet, la plupart de ces choix vous conduiront à copuler dans la joie et l’allégresse avec ces charmantes nymphettes. Ce sont des phases encore plus contemplatives que les autres, puisqu’il n’y a pour le coup rien de spécial à faire, si ce n’est admirer les images proposées.

UN HOSTO FOUFOUFOU FOU, OÙ TOUT LE MONDE EST FOU…

En un mot comme en cent, Crazy Hospital n’est rien de plus qu’un film de boules vaguement interactif. Je le jugerai donc comme tel.

En matière de films, l’image est forcément importante, d’autant plus dans un film porno où le scénario est au minimum secondaire. Alors Crazy Hospital commence sous de mauvais auspices (ou hospices !) : les graphismes sont pixelisés au possible, les couleurs affreuses vous rappelleront vos pires moments sur CPC (sisi, même à toi Ang’) et, pire que tout, les images cochonnes sont censurées ! C’est un scandale monsieur, j’exige le remboursement !

Ajoutons que malgré un supporte de stockage important, Asia Soft n’a pas non plus pris la peine de proposer de vraies animations, préférant contenter d’une suite d’images fixes, ni de musiques agréables, la bande-son étant surtout composée des gémissements de vos vis-à-vice.

Du coup, question film, tu repasseras. Et question interactivité alors ? Pas mieux ma pov’ Lucette. Il faut appuyer quinze fois sur la touche I pour passer chaque ligne de texte, le jeu rame tellement que l’on est finalement assez content qu’Asia Soft n’ait pas cru bon d’intégrer des animations ! En outre, le jeu se termine forcément au bout de deux coucheries, Popaul devant être fatigué sans doute.

Ce qui fait qu’une partie dure grosso modo une demi-heure (et ce en martelant la touche comme un forcené), mais que l’on peut en recommencer une pour avoir droit à deux autres nanas. À condition bien entendu d’être vraiment maso.

Malgré ses belles promesses, Crazy Hospital n’a de fou que le titre. Encore que… Il y a des chances pour qu’il vous conduise à la folie quand même, si vous y jouez trop.

Comment ?

Mais qui êtes-vous monsieur ?

Oh, le joli papillon…

Crazy Hospital : Fushigi no Kuni no Tenshi (Super CD-ROM²)