XG2 (Extreme G 2) est un jeu vidéo Nintendo 64 publié par Acclaimen 1998 .

  • 1998
  • Course

Test du jeu vidéo XG2 (Extreme G 2)

4/5 — Exceptionnel ! par

La Playstation a WipEout ?

Qu’à cela ne tienne, la Nintendo 64 aura Extreme G2 !

Suite logique d’Extreme G surnommée officiellement XG2 parce que ça fait plus hype, ce jeu signé Probe studio pour le compte d’Acclaim avait à l’époque fort à faire, puisqu’il devait à la fois surpasser son illustre modèle, et concurrencer le hit de Psygnosis…

Avec deux fois moins de roues, en plus…

J’AI LA SOLUTION : LE JMMPP

Puisque le scénario est aussi absent que les sous-vêtements dans la garde-robe de Paris Hilton (je sais pas ce que j’ai après elle en ce moment…), je vais vous présenter plus généralement le jeu.

Nous avons donc ici affaire à un jeu de course, de course de motos plus exactement.

Mais oubliez tout de suite cette Kawa Ninja ou cette YZF-R6 que vous rêviez de chevaucher (bah j’y connais rien en motos), ici on oublie les motos à papa pour passer à la course de bonhomme.

Testostérone et sueur sont donc au menu, puisque les bolides propulsés à la nitroglycérine torchent allègrement MACH 1.

SANS LES ROUES… ET SANS LES DENTS.

Vous allez donc prendre place au guidon des motos du futur en choisissant un gros cube parmi treize écuries, dont quelques-unes cachées (trois si mes souvenirs sont bons, et en général ils le sont).

Après quoi, vous allez devoir choisir votre mode de jeu. Il en existe trois qui en cachent bien d’autres. Le mode solo vous propose soit de vous entraîner avec sept autres participants gérés par la console(practice), soit de courir contre la montre tout seul (timetrials), soit de détruire des vagues de drônes, là encore à vous seul (arcade).

Le mode multi vous offre le choix entre le head to head où vous faîtes la course avec un ami en écran splitté, le battle arena où vous participez à une sorte de deathmatch dans six arènes dédiées, au choix, et la cup où jusqu’à seize joueurs peuvent participer, en duel par deux sur trois circuits ou une arène au choix.

Enfin, le mode principal, l’extreme contest est un championnat qui vous demande d’obtenir un certain nombre de points pour passer à la course suivante (les points sont attribués inversement proportionnel à l’ordre d’arrivée, comme un grand prix moto). Le mode atomic nécessite de parcourir quatre circuits, le mode critical mass huit et le mode meltdown douze, sachant que les parcours changent selon le niveau de difficulté choisi (il y en a trois). C’est en terminant ces championnats que vous débloquerez les motos secrètes, mais aussi de nouveaux championnats : le mode duel est identique au « meltdown », à ceci près que vous n’affrontez qu’un fantôme que vous devez battre à chaque fois, et le mode mirror pareil sauf que les circuits sont inversés.

Le stick dirige la moto, Z sert à accélérer, B à freiner, R à faire demi-tour, A à tirer (maintenez pour charger le tir), C droite à activer une option récoltée, C gauche à la jeter, C bas à prendre un coup de boost à la nitroglycérine et C haut à changer de vue. Les options du jeu permettent de régler la partie sonore, à régler le nombre de tours ou encore à décider si l’on veut utiliser les armes ou non.

Car les motos sont bien sûr (!) dotées d’armes et d’un bouclier qui faiblit à chaque missile encaissé ou coup dans le décor. Ce bouclier se recharge à divers checkpoints, checkpoints qui permettent aussi de se prendre une jauge de boost qui rend la moto certes incontrôlable, mais surtout irrattrapable si le pilote est bon. Il existe aussi, selon les modes, des options à récupérer (missiles, mines, bouclier, invincibilité, téléporteur, etc.) et activer comme indiqué ci-dessus.

Un dernier mot sur les décors : ils sont au nombre conséquent de 12, futuristes comme il se doit, plutôt variés, dotés chacun de trois parcours correspondant à trois niveaux de difficulté, sans compter le mode miroir pour les refaire à l’envers.

HOUSTON, NOUS AVONS UN PROBLÈME

Résumons :

Douze motos, trente-six circuits et pas mal de modes de jeu, nous voilà comblés.

Hélas rien n’est tout rose, et la vie est moche, je ne vous l’apprend pas, amis suicidaires…

C’est donc le coeur lourd que j’aborde les défauts du jeu…

Tout d’abord les graphismes.

Keuwa ? s’exclameront les fans. Eh oui, malgré des décors généralement jolis et un effet de vitesse assez bluffant, vous vous rendrez compte, si vous prenez la peine de freiner deux minutes, que le jeu est très vide, les horizons flous (le fameux blur de la N64) et le brouillard (non moins fameux) omniprésent.

La partie sonore est elle aussi médiocre. Finis les thèmes technos alléchants du premier opus, place à des musiques sans âme…

Rien de bien grave néanmoins, juste décevant pour les amateurs du premier opus.

XG2 (Extreme G 2)