Star Wars Episode 1 : Racer est un jeu vidéo Nintendo 64 publié par Lucasfilm / LucasArtsen 1999 .

  • 1999
  • Course

Test du jeu vidéo Star Wars Episode 1 : Racer

4.5/5 — Exceptionnel ! par

Edité par LucasArts Entertainment, sorti en Europe le 17 mai 1999.

Si vous avez apprécié la course de pods dans Star Wars Episode I : The Phantom Menace (à défaut d’avoir apprécié le film dans son intégralité, peut-être ?), ce jeu devrait vous intéresser.

Attention : si vous avez juste lu « Star Wars » et déduit qu’il s’agissait d’un énième jeu de shoot-them-up spatial, vous en serez pour vos frais, jeunes padawans. En effet, ainsi que le suggère le titre, nous avons à faire ici à un jeu de course.

Autant vous l’avouer tout de suite, je suis loin d’adorer les jeux de course. Pourtant j’ai bien aimé celui-ci. Pourquoi ?

Faites chauffer vos moteurs !

Avant de vous frotter aux meilleurs pilotes, il s’agit de bien sélectionner votre engin. En effet, comme c’est bien souvent le cas, vous avez le choix entre différents appareils dont les performances varient. Au début, ceci dit, vous êtes un peu limité.

Bien entendu, au plus vous avancerez dans la compétition, au plus vous amasserez des gains qu’il vous sera loisible d’investir dans des pièces neuves, de meilleure qualité, plus puissantes, plus résistantes, que vous pourrez acquérir auprès de Watto, le sympathique propriétaire d’Anakin dans le film (roublard de chez roublard).

Il existe aussi un dépôt de pièces de seconde main (la casse !), meilleur marché mais non-exemptes de défauts ; il serait judicieux de vous assurer les services de droïdes mécanos qui veilleront sur le bon état de votre mécanique.

Note : terminer une course en première position vous permet de gagner un nouveau pod racer ! C’est-y pas sweet, tout ça ?

Le jeu se compose de trois tournois (amateur, semi-pro et galactique). Il faut impérativement terminer dans les quatre premiers pour accéder à la course suivante. Chaque tournoi terminé débloque des pistes supplémentaires. Une fois les trois tournois complétés, la Boonta Eve Classic Race sera disponible !

Il y a huit planètes différentes sur lesquelles ont lieu ces courses de pods. Cela va des déserts de Tatooine aux immenses étendues d’eau d’Aquilaris en passant par l’ancienne planète minière d’Ord Ibanna et ses gaz toxiques. De nombreux décors sont de toute beauté et vous distrairont sûrement un peu de votre pilotage.

Pleins gaz !

Ce qui frappe dès le départ, c’est la vitesse. My god !!! La vitesse est hallucinante, ça fonce à toute berzingue, mais sans que les graphismes en pâtissent. En effet ces derniers restent très nets et définis, et l’impression de célérité ultime ne s’en trouve que renforcée. Je n’ai pas l’habitude des jeux de course, mais celui-ci m’a vraiment scotché devant ma télé, les mains soudées au pad, à tenter de monopoliser autant d’attention de la part de mon cerveau que possible, pour bien négocier les virages, bien viser les porches et passages en tous genres, etc. Un régal !

Les informations à l’écran sont judicieusement placées : on garde un œil sur sa position, celles des adversaires, l’état de ses moteurs, le temps écoulé, le nombre de tours effectués, le tracé du circuit, etc. très aisément, sans perdre de vue la course elle-même.

Les commandes sont très simples et instinctives : un bouton pour accélérer, un autre pour freiner, le stick pour se diriger (ainsi que pour commander la postcombustion, qui s’avère utile pour laisser les concurrents un peu nerveux – c’est-à-dire la majorité d’entre eux ! – sur place pour un instant).

À un moment du jeu, vous pourrez utiliser le pod de Sebulba, le champion en titre et personnage acariâtre s’il en est (rappelez-vous le film). Celui-ci peut émettre un jet de flammes sur le côté.

_Dégâts :_ Que ce soit en heurtant les bords du circuit, les autres pods ou quoi que ce soit d’autre, votre pod subira des dégâts, c’est certain. Lorsque la situation est critique (moteurs au rouge), vous avez la possibilité de réparer, ce qui bien sûr a une influence sur votre vitesse.

Techniquement

Les graphismes sont un régal pour les yeux, et ce sans que la vitesse vertigineuse ne brouille quoi que ce soit. Les musiques sont excellentes et participent vraiment à l’immersion du joueur dans cet univers si familier (par les films, en tout cas pour moi). Les bruitages et effets sonores sont eux aussi très réussis. On voit ce que la Nintendo 64 a dans le ventre à tous points de vue, avec il est vrai l’aide bien nécessaire de l’expansion pack pour bénéficier de la haute résolution.

La maniabilité n’est pas en reste : c’est un plaisir, même pour quelqu’un que les jeux de course laissent ordinairement froid, d’évoluer avec une telle maîtrise et une telle fluidité dans ces nombreux niveaux dont l’agencement demande fréquemment d’excellents réflexes, une bonne connaissance du niveau pour anticiper un tantinet, et de bonnes qualités d’improvisation.

En bref

Un seul mot pour résumer : plaisir omniprésent (bon je sais, ça fait deux mots, mais j’suis nul en math…).

Notez qu’il est possible de jouer à deux en simultané, mais je n’ai pas eu l’occasion de tester le jeu dans ces conditions. Allez, lâchez vos comms !

Verdict : 9/10 (Et dire que je ne raffole pas des jeux de course… qui l’eût cru ?)

Star Wars Episode 1 : Racer