Y’a de ces jeux dont on redoute de faire le test parce qu’on sait qu’on va se taper un test de 300 pages… et parfois, c’est l’inverse.
Voici le principe de la série des Rampage, débutée en 1986 sur arcade, inchangée depuis : vous incarnez un gros monstre, vraiment très très balèze (du genre Godzilla). Y’en a 3 en réalité, chacun étant le résultat de manipulations génétiques malvenues, chacun se voyant confier une zone à détruire : Asie, Europe et Amérique. Chaque continent représente un niveau à boucler, divisé en sous-niveaux. N’ayant pas fini le jeu (trop chiant), j’ignore combien exactement, mais la diversité n’est pas vraiment de mise.
Ces 3 créatures sont Boris (rhinocéros), Ruby (homard) et Curtis (rat). Le but du jeu est de parcourir toutes les zones du globe en délivrant les 3 monstres du premier volet de Rampage, prisonniers quelque part dans le monde.
Un principe inchangé
Le principe de ce jeu est aussi simple que répétitif et défoulant.
Vous arrivez dans une ville, où vous avancez en détruisant tout sur votre passage (immeubles, voitures de police, chars, avions de combat, hélicoptères). Bien entendu, les humains se défendront. Heureusement, en détruisant les immeubles, vous pourrez bouffer les habitants qui en tombent pour vous refaire une santé. Une fois la ville rasée, vous passez à la suivante, un peu plus difficile à chaque fois, et ainsi de suite.
Rampage est un jeu dont le principe est directement inspiré de l’arcade.
Alors, autant sur arcade (où la durée de vie sur le même jeu est de 10 minutes en moyenne) c’est divertissant, autant sur console de salon ça fait pitié. C’est à peine digne d’UN mini-jeu de Mario Party… du moins en solo.
Car soyons honnête, le jeu dispose d’un mode multijoueur (jusqu’à 3 maximum, le nombre de monstres disponibles quoi) assez fun. On peut détruire de la ville d’Homo Sapiens ensemble, autour d’une bonne binouze, voire s’attaquer entre nous. Ça multiplie grandement la durée de vie (disons que ça la prolonge à quelques heures).
Une réalisation moyenne…
Rampage est tout en 2D, mais pas repoussant pour autant. Je ne vois pas trop de différences avec le jeu d’arcade (cela dit, très vieux et pas super beau à l’époque). C’est fin, coloré, mais répétitif dans les décors.
La bande-son est totalement nulle. Quelques musiques insupportables et ultra répétitives, et des bruitages basiques au possible.
Le jeu est extrêmement jouable heureusement, et se prend en main en quelques secondes. Faut dire que les actions se résument à avancer dans une direction ou une autre, taper sur un immeuble jusqu’à ce qu’il tombe, sauter en l’air et bouffer des humains.
Trop limité : 7/20
Rampage 2 est un excellent défouloir… pendant 5 minutes en solo, et quelques heures (en étant gentil) en multijoueur. Tout faire péter est un principe bien trop limité pour inspirer plus qu’un amusement très provisoire.
Si vous trouvez la rom, ça peut être rigolo d’essayer. Mais n’envisagez pas sérieusement d’acheter ce jeu.