Paperboy 64 est un jeu vidéo Nintendo 64 publié par Midwayen 1999 .

  • 1999
  • Inclassable

Test du jeu vidéo Paperboy 64

0.5/5 — Nul !! par

Ça fait longtemps que j’avais pas testé une grosse daube. Honte à moi, rattrapons cela !

C’t’un fou qui repeint son vélo

Paperboy, vous connaissez ? Mais si, rappelez-vous ! Ce nom, bizarrement célèbre, a vu le jour en 1988, sur NES, dans ce qui était déjà une sacrée grosse daube. En fait, il existait déjà sur arcade, mais moins connu.

Le principe du jeu était déjà foutrement limité sur NES : vous dirigiez un livreur de journaux sur son vélo. Pour livrer, il parcourait la rue dans une vue 3D isométrique et visait les maisons des abonnés (d’une couleur différente). Chaque rue comportait 20 maisons (dont la moitié d’abonnés), et notre livreur avait 3 vies (il en perdait une quand il tombait de vélo) et 10 journaux (fallait donc être précis). Le but était de viser la boîte aux lettres pour distribuer le journal. Si vous pétiez une fenêtre ou envoyiez le journal trop loin de la boîte aux lettres, le type résiliait son abonnement.

On avait aussi la possibilité de saccager le perron et les fenêtres des non-abonnés en lançant les journaux de la bonne façon. ^^

Par contre, si vous faisiez un sans-faute, un des non-abonnés devenait abonné.

Et bien sûr, les obstacles étaient nombreux sur la route : chiens méchants, skateurs, tornades (!!?) ou bouches d’égouts.

Pourquoi je m’embête à rappeler le principe de ce jeu NES (au passage, déjà limité) ? Bah, parce que sur N64, c’est tout pareil. :/

Shoot them up with the newspapers

Enfin, le jeu a quand même mûri en passant de la NES à la N64.

Ainsi, les obstacles sont plus nombreux : chats, chiens, voitures, piétons ou gosses en tricycles.

Franchement, on oublie très vite le principe du jeu, et on se met à shooter sans vergogne tout ce qui bouge à coups de journaux. Le gosse qui traverse, le piéton qui a une sale gueule ou autres, on les shootera tous, juste pour le plaisir de les voir se manger le trottoir !

Fini aussi la bête rue unique. Place à d’autres environnements comme… la rue en bord de plage, la rue en campagne, ou la rue du camping… Chacune avec ses propres piétons et obstacles, bien sûr. Ainsi, des pélicans enragés vous attendent au bord de l’océan (!!??) ou encore, de gros monstres pas beaux dans la ville fantôme (!!??!?).

En gros, Paperboy 64 est quand même délirant dans son ambiance, il faut l’avouer.

Graphiquement, c’est hyper beau pour de la NES ! Ah merde, on est sur N64 ? oO !

Bon, disons que sur Amiga, ce serait médiocre, et je décerne à PaperBoy 64 le trophée du jeu Nintendo 64 le plus laid que j’ai jamais vu.

Sinon, c’est fluide et ça se contrôle bien, quand même. On peut même sauter, si si (on pouvait pas avant, je crois).

Concernant la bande-son, c’est affreux. On dirait un vieux thème NES, et les bruitages ne valent pas mieux.

Fun 3 minutes

Bravo, Midway, pour avoir pondu ce jeu.

Comment dire… C’est ultra répétitif, et fun quelques minutes, à tout casser. Le jeu n’est pas très dur, je ne sais pas s’il est long (je me suis acharné pendant une heure puis j’ai craqué), il est super vilain, ne présente presque aucun intérêt. Je lui filerais un 0 s’il n’était pas aussi… immoral et délirant.

Grosse daube : 1/10

Ça, c’est fait !

Paperboy 64