Développé par Iguana Entertainment, édité par Acclaim Entertainment en 1998.
On trouve 3 types de jeu dans NHL Breakaway ‘99 : arcade (sans les pénalités ni les changements, plus axé action pure), simulation (l’inverse, donc plus tactique) et défaut (un peu de tout).
Toutes les équipes de la ligue NHL de la saison 1997-1998 sont présentes ainsi que les équipes All-Stars 98. Chaque équipe est classée selon plusieurs critères (général, attaque, défense, gardien de but et charges).
De nombreux paramètres sont réglables avant de commencer à jouer : durée d’un tiers-temps (5, 10 ou 20 minutes), difficulté (facile, moyen ou difficile), issue des matchs nuls (prolongations, tirs au but ou mort subite), pénalités prises en compte ou non, hors-jeu itou, bagarres ou pas, intransigeance ou clémence de l’arbitrage, fatigue et blessures réalistes, etc., etc. Comme vous voyez, il y a de quoi faire. C’est un jeu ou une fiche d’impôts ?!
Il existe aussi différents modes de jeu : exhibition (match de base entre 2 équipes), entraînement, tirs au but, éliminatoires, saison et tournoi international. Pfffff… moi, tout c’que j’voulais, c’était jouer !
Commencer une saison
Il s’agit d’abord de choisir le nombre de matchs à disputer (82, 40 ou 26). Ensuite on choisit le nombre de points de bonus disponibles dès le début, et enfin la durée des éliminatoires.
Il y a bien entendu une foultitude de statistiques consultables, ce qui personnellement m’exaspère (voir mon test de NBA Live ‘97 à ce sujet).
Il est possible de créer un maximum de 30 joueurs en choisissant notamment leur poids ou leur ville d’origine. Ces nouveaux joueurs sont classés comme ‘free lance’ jusqu’à ce que vous arrangiez leur transfert au sein d’une équipe.
NHL Breakaway ‘99 offre également la possibilité d’engager ou renvoyer des entraîneurs. Ceux-ci peuvent être spécialisés dans un domaine en particulier (jeu en supériorité numérique, gardien de but, recrutement de jeunes joueurs…
Ainsi, les points obtenus en gagnant des matchs peuvent être utilisés pour créer de nouveaux joueurs, que l’on peut alors faire évoluer en seconde division (ou directement dans la première).
Il existe aussi la possibilité de choisir son kiné et de sélectionner le traitement le mieux approprié pour soigner les blessés, ce qui peut diminuer leur temps de convalescence ; tout ceci a un coup, évidemment.
On ne peut pas nier que ce jeu possède une bonne diversité. Les différents modes de jeu permettent de s’adonner aux joies des tirs au but, s’entraîner et élaborer des stratégies, gérer l’équipe de la perspective du manager, sans oublier la compétition elle-même qui prendra du temps si vous vouez effectuer une véritable saison avec les paramètres réglés au plus long et plus durs. On peut bien sûr déterminer la stratégie à adopter par les joueurs contrôlés par l’ordinateur.
Aspect technique
Les joueurs sont bien modélisés mais demeurent très géométriques. Ils se ressemblent tous, aussi. La décomposition des mouvements est plutôt bien rendue sans que l’on évite des saccades. L’arène de jeu est bien rendue. Une ligne de couleur attachée au palet permet de le garder à l’œil aisément.
L’action est franchement rapide et frénétique, surtout dans les niveaux de difficulté plus élevés, et on se fait constamment bousculer et chiper le palet. J’ai personnellement beaucoup de mal à apprivoiser les commandes. Celles-ci différent selon que l’on possède le palet ou pas. On peut bloquer le palet, agripper un joueur adverse, passer et appeler une passe, tirer ou appeler un tir, patiner en arrière, faire une accélération… j’ai trouvé le jeu fort technique, trop pour moi qui ne suis pas un fan de sport. Il faut un long moment d’adaptation pour retenir les différentes commandes et les maîtriser, et donc être un ‘acharné’.
Au point de vue sonore, on a la clameur de la foule et les commentaires du présentateur. C’est assez basique et sans grandes surprises. Sans oublier les coups, et autres bruitages lors de l’action, bien faits.
Ah oui ! On peut jouer jusqu’à 4.
En bref
Rien à faire, tous ces réglages à effectuer, ces paramètres, à modifier, ces statistiques à examiner… je ne m’y fais pas. Que sont devenus les vieux jeux où on pouvait commencer à jouer sitôt la console allumée ? A peu près tout est paramétrable dans ce jeu, moi ça m’énerve. Je m’y perds et n’ai pas la motivation nécessaire pour me plonger jusqu’au cou là-dedans.
NHL Breakaway 99 est un jeu à l’action fluide et rapide, qui je pense devrait ravir les aficionados du hockey sur glace, voire même les fans de sport en général. Il y a de nombreuses possibilités tactiques, d’actions réalisables, la réalisation tient la route malgré un visuel perfectible.
Les options entourant les matches, telles que les transferts, les changements d’entraîneur etc. pourront également permettre à ceux que ça intéresse de s’immerger davantage dans la vie d’un club de la NHL ; mais moi ça ne m’a pas accroché. On ne m’y reprendra plus à tester des jeux de sport, c’est pas pour moi.
A réserver aux fans.
Verdict : 7/10