Attention, test court.
Let’s Smash est un jeu de tennis sur N64. Perso j’ai la version japonaise ; à ma connaissance, il n’est pas arrivé en France et a été commercialisé aux US sont le nom « Centre Court Tennis ». Il est développé par Hudson, dont j’ai déjà vu le nom sur des jeux du même genre sur Megadrive et PC-Engine à l’époque (faudra que je cherche un peu).
En tout cas, sur Nintendo 64, la concurrence n’est pas très agressive. On trouvait à l’époque… rien du tout. All Star Tennis arriverait bientôt (hou le vilain) ainsi que Mario Tennis (pas encore essayé, mais à priori moins sérieux).
Du classique
Let’s Smash vous propose plusieurs modes de jeu : entraînement (pour apprendre à jouer), tournoi (une partie classique) et le championnat.
Le tout jouable à plusieurs. A deux bien sûr, mais vous avez aussi la possibilité de faire des doubles, à 4 joueurs donc. Cool.
Les surfaces disponibles sont nombreuses : gazon, en salle, synthétique, terre battue…
Par contre, aucune licence officielle. Pas de noms prestigieux des joueurs de l’époque, pas de noms de courts genre Roland Garros ni Wimbledon.
C’est pas vilain mais c’est pas beau
Let’s Smash est tout en 3D. Soyons franc, la N64 n’est pas surmenée. Les persos sont pas très bien modélisés, les décors sont vides, le court représente le minimum autorisé sur Nintendo 64.
Cela dit, c’est hyper mignon ! C’est coloré, les personnages sont trop « kawai » (mignons) comme ils disent chez les mangeurs de sushis. En fait, ça ressemble un peu au jeu de tennis présent dans Wii Sport pour ce que j’y ai joué.
Le jeu n’est pas hyper rapide, mais il est fluide. Rien à reprocher de ce côté-là.
Les musiques font très ‘japoniaises’ (non y’a pas de faute d’orthographe), amusantes mais un peu chiantes à la longue. Les bruitages sont… classiques et mignons. A part les rebonds des balles au sol ou la raquette, on aura droit à quelques digits vocaux dans la lignée des graphismes (voix japoniaise très fun).
Basique mais fun
Graphismes mignons, contenu basique qui n’invente rien… Et le reste ?
Niveau gameplay, les règles du tennis sont respectées. Des jeux de 3 ou 5 sets, le principe des fautes et doubles fautes…
Les commandes réagissent très bien, on arrive à envoyer la balle où l’on veut, et l’air de rien, c’est parfois rare dans un jeu de tennis. Le joystick de la N64 est très précis pour cela. De même, un point lumineux vous indique le prochain point de chute de la balle, pour aider à anticiper. On lobe facilement, on monte au filet, on arrive assez aisément à faire des smashes (suffit d’appuyer sur la gâchette avant de frapper). Finalement, avant de s’en rendre compte, on s’amuse vite sur ce jeu qui ne paie pas de mine.
On trouve quelques fantaisies quand même. Déjà, les vues disponibles sont nombreuses, même si pas très jouables pour celles qui sortent de l’ordinaire. On trouve une vue très proche du perso, façon Tomb Raider… et même une vue interne à la balle (ooohhh… mon déjeuner). Okay ça sert à rien, mais c’est fun.
Ça me rappelle quelque chose…
J’édite mon test pour rajouter ce paragraphe. J’avais ouï dire que ce jeu était en quelque sorte une version plus récente du hit PC-Engine Final Match Tennis… Que j’avais pas essayé.
J’ignore si c’est vrai, mais a priori c’est la même société qui a fait les deux jeux, et ils se ressemblent énormément, je dois dire. Info à prendre au conditionnel donc.
Un très bon jeu de tennis : 15/20
C’est là que je suis content de pas être testeur professionnel… Parce que Let’s Smash est contradictoire. La réalisation est franchement moyenne, mais le jeu est simple d’accès, très précis malgré tout et surtout, il est fun.
Okay, on est loin de Virtua Tennis sur Dreamcast, mais n’empêche que ce jeu est un très bon jeu. Il n’invente rien, ne se prend pas pour un hit… et n’en est pas un. Mais il remplit très bien son office, à savoir offrir un moment de divertissement (et même plusieurs) très appréciable en solo, plus encore en multijoueur.
Bien meilleur qu’All Sar Tennis 99, de quoi m’occuper en attendant que Federer gagne ce Roland Garros (pas encore fait au moment où j’écris ces lignes).