Les parents du tigre Timber habitent sur une île des plus jolies et très agréable. Ils vivent une retraite tranquille jusqu’au jour où un méchant pas beau plutôt jaloux vient les déloger. Wizpig, le méchant dans l’histoire prend donc possession des lieux et invite ses potes pour semer la zizanie. Timber ne se laisse pas faire pour autant et amène lui aussi ses copains à la rescousse. Pour mener la bataille Wizpig a choisi la course, les méchants et les gentils s’affronteront sur des circuits à coup de missiles à la manière de Mario Kart.
Faut pas chômer, y’a du boulot !
Avant de pouvoir affronter le grand méchant, il y a 4 mondes à délivrer. Le premier est le domaine Dino, qui fait référence à la préhistoire, le deuxième est la montagne Flocon avec une ambiance de Noël enneigé, le troisième est l’île Sorbet qui nous emmène faire un tour en mer et le dernier est le domaine de la forêt du dragon pour un retour au Moyen-Age. Chaque monde est composé de 4 courses plus une spéciale avec un Boss, ce qui nous fait un total de 25 courses en tout (sans compter les reverses). Pas mal quand même !
L’aventure n’est pas linéaire et on est à peu près libre d’aller où bon nous semble. Toutes les courses ne sont pas accessibles dès le départ, loin de là en fait, puisqu’aucune course n’est disponible. Pour pouvoir ouvrir les portes qui mènent aux courses, il faut posséder le nombre minimum de ballons inscrit sur celles-ci (comme dans Mario 64, mais cette fois-ci avec des étoiles). Les ballons se récupèrent soit dans des caches sur l’île soit en arrivant premier à une course. Quand les 4 courses d’un monde sont terminées avec succès, le Boss vous défiera dans un niveau tout particulier. Une fois vaincu, il vous proposera de refaire les courses en récoltant en plus des pièces d’argent. Le challenge est beaucoup plus dur et plus entraînant. On redécouvre les courses sous un autre angle et on doit vraiment se surpasser pour terminer premier avec toutes les pièces. Après vous affronterez de nouveau le Boss qui est plus agressif et plus coriace. Quand vous aurez réussi à vaincre 2 fois les Boss dans chaque monde vous pourrez enfin défier Wizpig. Et là c’est pas une mince affaire du tout, vous allez en baver.
Après avoir vaincu ce gros pas beau méchant, il ne vous restera plus qu’à tout recommencer en mode reverse. Et c’est pas du gâteau tout ça ! Si le jeu n’est pas assez long et complet pour vous ce n’est pas grave, des niveaux annexes sont rajoutés. Dans chaque monde une clef est cachée dans une course, si vous la trouvez vous pourrez ouvrir une porte qui mène à un mode battle. Ici, il faudra soit récolter des œufs ou des bananes ou mettre hors d’état de nuire tous ses adversaires. Un mode de jeu distrayant qui change des habituelles courses où le but est d’arriver premier. Et ce n’est pas tout, un monde secret dont le thème est l’espace attend que vous le découvriez. Donc si on compte bien toutes les courses avec les reverses, ça nous fait un total de plus de 50 challenges, avec tout ça le jeu a de quoi nous tenir en haleine pendant un long moment.
Un autre Mario Kart ?
Rare, comme Nintendo, a mis ses personnages fétiches en valeur. Parmi les 10 concurrents (dont 2 cachés), sont présents Diddy Kong bien sûr qui a fait ses débuts dans les Donkey Kong Country et qu’on retrouvera plus tard dans Donkey Kong 64, Banjo qui est venu sans Kazooïe et Conker, l’écureuil bien éméché de Conker’s Bad Fur Day. Chaque personnage possède des caractéristiques de conduite différentes, les poids plumes sont les plus maniables mais les moins rapides, tandis que les poids lourds sont moins maniables mais plus rapides. Pour continuer dans la diversité, chaque personnage peut utiliser 3 véhicules différents : le kart, l’hydroglisseur et l’avion. La maniabilité est fonction de l’engin, le kart est le plus maniable et l’hydroglisseur vous demandera un temps d’adaptation. Du fait de son moyen de propulsion assez spécial, il a la fâcheuse tendance à trop glisser.
A la manière de son confrère de chez Nintendo, des ballons-bonus sont placés ici et là sur la piste pour permettre l’obtention des armes. Il y a les missiles, les taches d’huile, les turbos, etc. La nouveauté dans ce soft est l’augmentation de puissance de ces armes pendant la course. Les ballons sont de couleurs différentes en fonction de l’arme qu’ils donnent, par exemple si vous touchez un ballon rouge, vous obtenez un missile, et si vous ne l’utilisez pas et que vous prenez de nouveau un ballon rouge, le missile devient autoguidé. Cool non ? Pas vraiment en fait ! Le système pèche dans les parties multijoueurs, l’action est moins rythmée que dans Mario Kart car on a tendance à garder nos bonus pour les upgrader. En plus les armes ne sont pas aussi amusantes et rigolotes, le jeu est donc moins ponctué de fous rires qu’avec son concurrent.
L’ambiance sonore et visuelle est très enfantine. Les graphismes sont super mignons, très colorés, ils restent dans l’ambiance de ce style de jeux en gros. Le tout est fidèle à Rare, c’est-à-dire de très bonne qualité.
Conclusion :
Au premier abord on pourrait penser que le jeu est destiné pour les tout-petits, mais la grande difficulté de ce soft le réserve plutôt pour des joueurs expérimentés. Le mode solo est très complet et long, il vous demandera énormément de temps si vous voulez allez au bout, mais le mode multijoueurs manque de fun et devient très vite lassant. En fait le jeu ne m’a pas réellement accroché malgré sa réalisation impeccable, Mario Kart lui est largement supérieur au niveau de l’amusement. Si le mode solo de Diddy Kong Racing n’avait pas été aussi bien travaillé, je lui aurais mis la note de 6. Au lieu de cela il récolte 7 qu’il faut prendre avec des pincettes.
A la vue des notes ci-dessus, il semble que je n’ai pas apprécié ce jeu à sa juste valeur. Cependant, cela doit venir d’une approche différente de la manière de s’amuser. Mario Kart 64 est spécialement destiné aux multijoueurs, autant les débutants que les pros. Pour peu qu’on aime bien jouer à plusieurs, se fendre la gueule et ne pas être mauvais joueur, Mario Kart vous explosera les abdominaux à force de rire. Par contre, il est vrai que le mode solo est ridicule comparé à celui de Diddy Kong Racing. Ce dernier est plus destiné à ceux qui veulent réussir des défis et montrer leur habilité au détriment du fun, car le jeu est beaucoup plus tactique et récompense les meilleurs sans faire intervenir le hasard.
Pour mieux profiter du jeu voilà 2 codes indispensables :
Doublevision : 2 joueurs peuvent prendre le même personnage
Jointventure : vous pouvez faire le mode solo à 2.