Développé par Konami, paru en 1990.
Comme son nom l’indique, ce jeu est le second d’une série. Je n’ai jamais joué au premier, donc avis aux amateurs pour tester ce dernier (qui chronologiquement est le premier… vous me suivez toujours ?).
Merci à EcstasY du site NES Pas pour m’avoir autorisé à utiliser ses captures d’écran de ce jeu pour illustrer mon test.
Préparation
Tout d’abord, choisissez « mode » afin de déterminer si la croix de la manette agira comme dans un avion (on appuie vers le bas pour monter et vice-versa) ou non.
Vous pouvez choisir un ou deux joueurs. En mode deux joueurs, il s’agit de se battre l’un contre l’autre, pas de coopérer. Chaque avion décolle d’un porte-avions différent (situés exactement l’un en face de l’autre…).
En un joueur, on peut affronter les meilleurs pilotes ennemis l’un après l’autre. Pas transcendant car ils arrivent la plupart du temps droit devant vous, donc un tir prolongé d’anticipation et vous les dégommez avant qu’ils aient pu dire ‘Dourak’ ! Il faut atterrir pour faire le plein après chaque victoire contre l’un d’eux.
Concentrons-nous ici sur la seconde partie à un joueur, voulez-vous ?
Vous sélectionnez le type de missiles que vous emmènerez avec vous parmi les trois proposés, du plus rapide mais moins puissant à exactement l’inverse. Plus vous prenez un modèle destructeur, moins vous pouvez en avoir.
Et… voilà ! Vous êtes fin prêt pour aller abattre les méchants Soviétiques (ah oui, le jeu date de 1989, l’année de la chute du mur de Berlin) au cours de trois niveaux pas piqués des hannetons. Vous disposez de trois vies pour ce faire.
A fond les tuyères !
Vous décollez donc de votre porte-avions aux commandes de votre F-14 Tomcat et vous n’avez dès lors que deux choix : rentrer entier ou mourir. Il n’y a pas de fonction pause disponible… Vous soufflerez quand vous aurez rempli votre mission et serez parvenu à atterrir.
Vous vous retrouvez immédiatement dans le feu de l’action. Les ennemis apparaissent rapidement, et on se rend compte que la maniabilité est franchement bonne. Le même bouton permet de tirer au canon ou d’envoyer un missile en appuyant deux fois de suite dessus. Pour qu’un missile ait une chance d’atteindre sa cible, il suffit de l’encadrer dans le viseur juste assez longtemps pour qu’elle se retrouve verrouillée. Il ne vous reste alors qu’à envoyer la purée.
Il est possible d’effectuer des vrilles (saut lors de certaines phases), de décélérer – pour mieux aligner un ‘bandit’ – ou accélérer – pour tenter de se défaire d’un missile qui arrive par derrière.
Mais comment puis-je savoir qu’un missile arrive par derrière ? Eh bien il suffit pour cela de consulter l’écran radar, lequel vous indique les positions ennemies ainsi que les projectiles. De la même manière, différents voyants d’alerte clignotent selon que vous avez verrouillé un ennemi ou que l’exact opposé se soit produit, entre autres.
Une variété de niveaux et d’obstacles
Le premier niveau se passe au dessus de l’océan et vous oppose à de nombreux chasseurs ennemis, dont la principale difficulté sera d’éviter les missiles. Vous devrez aussi détruire plusieurs sous-marins nucléaires (sinon c’est pas des vrais sous-marins) avant d’être confronté au bombardier Black Jack.
Dans le second vous affrontez des chars tout en slalomant entre les arbres d’une forêt. Ceux-ci semblent se matérialiser devant vous subitement, un peu comme si Panoramix était en train de replanter des arbres avec ses glands magiques (lire « Le Domaine des Dieux » dans la série des Astérix). A la fin vous attend un hélicoptère belliqueux.
Enfin, dans le troisième et dernier niveau, vous serez plongé dans un méchant orage plein d’éclairs menaçants tout en étant la cible de rayons lasers émis par des satellites. Le boss ? Une navette spatiale, rien de moins !
Réalisation technique
Les graphismes sont plutôt moyens, mais les couleurs sont correctes et bien choisies. L’animation est particulièrement bonne et contribue à ce que la sensation de voler soit bien rendue et permette de se prendre au jeu. Les musiques sont virtuellement inexistantes et les bruitages tiennent plus du chuintement qu’autre chose. Heureusement que la jouabilité rattrape le coup, car techniquement c’est fort moyen.
En bref
Top Gun : The Second Mission est un jeu difficile, voire très difficile. On perd des vies très facilement (Ah bah, vous voyez qu’il est facile, alors…). Les missiles venant de derrière, les arbres, les éclairs, etc., sans mentionner les boss, on en chie !
Pas révolutionnaire visuellement ou auditivement, il est malgré tout digne de figurer dans votre logithèque pour sa maniabilité franchement bonne, et sa difficulté franchement élevée.
Verdict : 7/10