L’ours dans le Livre de la Jungle, Baloo, a radicalement changé son mode de vie, puisqu’il a abandonné la vie sauvage pour le monde civilisé. Il a fondé une petite famille et monté une entreprise de transport aérien. La richesse et le repos auraient pu lui sourire, si seulement son commerce n’était pas victime des attaques des pirates de Don Karnage.
Pilote de chasse ?
Baloo enfourche donc son vieux coucou et s’envole à travers 8 missions pour récupérer sa marchandise dérobée, tout en affrontant les pirates. Bien que l’avion de l’ours ne soit pas équipé pour le combat, le gros nounours s’en va malgré tout car il est un as parmi les as. TaleSpin n’est pas un shoot them up où la puissance de feu est considérable. Au départ l’avion du protagoniste principal n’a qu’un canon à un coup. Rester appuyé sur le bouton de tir n’est donc pas une bonne solution. Il n’est pas nécessaire de chercher à éliminer tous les ennemis, au contraire chaque salve doit être utilisée avant tout pour se défendre ou se frayer un chemin. De prime abord, ce shoot peut paraître très dur car la façon de jouer n’est pas orthodoxe. Les caractéristiques essentielles du zinc se situent au niveau de sa manœuvrabilité. Baloo est un excellent pilote et n’a peur de rien. Brusquement, sans trembler, il peut piquer vers le sol pour éviter un méchant, car il sait que son appareil ne craint pas un éventuel crash. En effet, le décor n’abîme en rien l’appareil. Baloo arrive également à faire voler son coucou en sens inverse, de la droite vers la gauche, et de cette manière il retourne en arrière et peut remonter le niveau en cours.
Plein de pognon :
Ainsi on peut fouiller les niveaux dans tous les sens et dénicher tous les trésors qui s’y cachent. Et ils sont nombreux ! D’abord, on remarque aisément des caisses et des sacs d’argent éparpillés un peu partout. Ce sont les restes des marchandises volées à Baloo. Ensuite, en tirant dans le vide à des endroits précis sortiront des bonus, des vies cachées et même des entrées vers des stages secrets. Plus on amasse de bonus et plus le pactole sera gros à la fin du niveau. Avant d’aller au suivant, une boutique est là pour vendre du matériel et améliorer l’avion qui en a grandement besoin. Le premier achat sera un canon multi-coups qui permettra enfin de se défendre correctement.
Du bon travail :
TaleSpin, bien qu’étant une licence Disney, n’est pas destiné qu’aux plus jeunes. L’ambiance est guillerette d’une part grâce aux musiques sympathiques et joyeuses et d’autre part grâce à des graphismes rondelets et des personnages issus des dessins animés de la firme. Néanmoins la difficulté élevée aurait tendance à éloigner les petits de l’écran. En fait, le jeu n’est pas si dur mais il requiert beaucoup de dextérité et d’adresse. Justement le pilotage de l’avion est légèrement capricieux. S’il est trop près d’un décor, il peut rester bloqué par celui-ci, alors qu’il ne le touche pas. Ce n’est pas très grave une fois qu’on a compris que la gestion des sprites n’est pas optimale. Mais bon, les fidèles de la NES sont habitués à ce genre de désagréments et les oublieront bien vite, d’autant plus que ce shoot est très prenant.