Sorti sur Famicom un an après la version arcade, et peu de temps avant la version PC Engine, Splatterhouse Wanpaku Graffiti est de loin le jeu le plus étrange de la série.
Censure Nintendo oblige, on est à des années-lumière de la violence du jeu d’arcade. Ici nous avons plutôt affaire a un jeu style SD, parodiant allègrement le cinéma d’horreur des années 80. Les zombies, poltergeist, morts-vivants, bestioles sans tête et autres créatures surnaturelles sont bien au rendez vous. Mais sans jamais faire verser une goutte de sang.
Passons sur l’histoire, à mi chemin entre le premier et second épisode : votre copine est enlevée par un monstre et vous devez la sauver.
Le gameplay est également différent des autres épisodes, beaucoup plus proche de la plate-forme que du beat them all.
Le perso est desormais plus rapide et répond parfaitement aux contrôles. Pour dézinguer vos ennemis, vous disposez d’une hache et de temps en temps d’un fusil à l’efficacité redoutable
Graphiquement, rien à voir avec l’arcade. Les décors sont plutôt pas mal pour la NES, mais les couleurs sont parfois on ne peut plus criardes. C’est le seul jeu ou j’ai pu voir des zombies bleus et des loups garous roses !!!
Le son est correct, mais lui aussi loin de l’original : où sont passées les musiques d’outre-tombe de l’original??
Le principal point commun avec l’arcade est certainement la difficulté. Si les ennemis de base ne sont pas très agressifs, les boss sont nombreux et souvent difficiles à vaincre sans trop de dégâts.
Un bon jeu pour la NES qui change des sempiternels univers de dessins animés.
Mais la comparaison avec la version PC Engine sortie quelques mois après prouve sans appel l’infériorité de la NES face à la 8bits de NEC.