Introduction
Megaman, ou Rockman (version jap), est un des précurseurs du jeu de plates-formes.
Dans ce premier opus, on retrouve toujours ce a qui fait l’unicité de cette longue saga: la jouabilité, les musiques, l’ambiance, et surtout la difficulté !!
Une jeu unique
Dans ce jeu de plates-formes, comme beaucoup de jeux de ce genre en général, vous devez parcourir un stage qui défile écran par écran à la manière d’un Mario, tuer le boss de fin…
Mais là où Capcom se démarque des autres, c’est que chaque boss a une arme différente que vous obtiendrez en le tuant. Cela rajoute un côté stratégique au jeu. En effet, à l’écran de présentation du jeu, vous avez le droit de choisir votre stage parmi 6 (+ 1 caché) et chaque boss/stage a une particularité différente. Par exemple, Iceman est un personnage associé au froid, à la glace. Le décor du stage va avec et le boss (Iceman) tire des projectiles de glaces.
Et comme quand vous tuez le boss, vous récupérez son arme, dans le cas de Iceman, vous obtiendrez son arme qui projette des projectiles de glace, il vaut mieux,choisir le stage de Fireman juste après, celui-ci étant associé à l’élément de feu, il ne vous faudra pas plus de cinq tirs de glace pour en venir à bout.
Détail intéressant graphiquement, pour chaque arme utilisée, vous obtenez un costume différent, que vous pourrez sélectionner à n’importe quel moment dans n’importe quel stage.
Au niveau des boutons d’actions c’est très simple, vous avez un bouton pour tirer, un pour sauter, les directions pour se déplacer, monter les échelles..
Le bouton de saut est intuitif, en effet, plus vous appuyez fort sur votre bouton de saut, plus Megaman sautera haut.
Une difficulté très élevée
Et oui, Megaman ne fait pas partie des jeux les plus faciles, vous aurez de quoi vous acharnez pour finir le jeu à 100%.
A chaque écran de chaque stage se dresseront moult obstacles qui vont feront rapidement perdre de l’énergie, heureusement vous pourrez en récupérer grâce aux items.
La difficulté est très poussée, pour passer certains obstacle il vous faudra savoir doser vos sauts avec précision, bien se placer pour éviter les projectiles, rester attentif à tous les obstacles aussi bien en l’air qu’au sol qui vont causeront bien des problèmes…
Vous avez 3 vies au départ (vous pouvez en gagner grâce à des items). Dès que vous perdez une vie, vous devrez recommencer tout le stage depuis le début !! (heureusement, quand vous arrivez vers le milieu du stage, vous recommencerez au milieu). Si vous perdez vos 3 vies, vous recommencerez tout depuis le début !! Heureusement vous avez des continus à l’infini.
Quand vous rencontrerez les boss de fin, il faudra bien choisir le costume, donc l’arme qui va permettre de le détruire plus facilement. En effet détruire un boss avec votre costume classique mettra beaucoup plus de temps que d’utiliser l’arme spéciale pour contrer le boss que vous pourrez détruire en 4, 5 coups seulement.
Une fois que vous aurez vaincu les six boss, vous accéderez au stage de Dr Wily (le big boss du jeu). Alors ça c’est vraiment très très hard (et je ne mâche pas mes mots), avant d’affronter Dr Wily, vous devrez traverser tout le stage (qui est énorme et bourré d’obstacles) et re-affrontez les 6 boss combattus auparavant !!! Et oui, tout ceci dans le même stage !!! Vous perdez, et vous devrez recommencer tout le stage !
Jouabilité
Très bonne, un bouton pour tirer, un pour sauter, rien de plus simple. Vous pouvez doser vos sauts avec précision.
Graphisme
Les décors sont très soignés pour l’époque, les sprites bien dessinées… Bref, un très beau jeu pour l’époque NES.
Bruitage
Point d’honneur sur les musiques, elles sont excellentes et entrainent bien dans l’action, certaines musiques des stages sont carrément mythiques…
Durée de vie
Énorme, il vous en faudra du temps pour terminer tout les stages ainsi que le stage final!!! Vous devrez parfois connaitre les stages par cœur pour avoir une chance de les finir !
La difficulté peut être parfois déroutante tellement elle est élevée (notamment sur le dernier stage)