Megaman 3 est un jeu vidéo NES publié par Capcomen 1990 .

  • 1990
  • Plates-formes

Test du jeu vidéo Megaman 3

3.5/5 — Très bien par

Capcom est le roi de la licence juteuse, l’usine à recyclage qui essore ses concepts jusqu’à la moëlle.

Ça, c’était pour le coup de gueule, maintenant passons au sujet qui nous préoccupe.

Première licence sans fin du géant nippon, Megaman arrive à son troisième opus en 1990.

LES 8 SALOPARDS

Vous allez rire : figurez-vous que le Dr Wily, celui-là même qui nous les brise menu depuis le début, s’est rangé des voitures.

Finie la conquête du monde et tout ce genre de choses, après avoir purgé sa peine, il décide d’aider le Pr Light (le constructeur de Megaman, pour rappel) à créer un robot qui permettra de maintenir la paix sur Terre.

Pour la petite histoire, ce robot s’appelle Gamma, alors forcément, il va laver plus blanc que blanc.

Las, ce robot a besoin de cristaux pour fonctionner, et ceux-ci viennent d’être volés par huit robots. Tiens donc, comme par hasard…

CHACUN SA ROUTE

Megaman, c’est le croisement intelligent de la plate-forme et du shoot ‘em up, une sorte de run ‘n gun avant l’heure.

Le gros plus de la série, c’est que l’on peut choisir de faire les niveaux dans l’ordre que l’on veut.

En début de partie, vous arrivez donc sur l’écran que vous pouvez voir sur la photo si vous prenez la peine de lever vos petits yeux fatigués un peu au-dessus.

Vous y choisissez un des robots, qui servira de boss une fois que vous aurez traversé son niveau.

Toutefois, il existe un cheminement logique, qu’il vous faudra trouver si vous ne voulez pas vous bouffer les c… euh, les ongles sur un boss.

Car chaque robot vaincu vous offre son arme de prédilection, que l’un des robots restants craint particulièrement.

A L’OUEST, RIEN DE NOUVEAU ?

Que si.

Deux petites innovations permettront aux fans de faire taire les mauvaises langues qui crient à la repompe.

Tout d’abord, et ce n’est pas négligeable, la panoplie d’actions du petit bonhomme bleu a presque doublé !

Eh oui, si jusqu’à présent il ne pouvait que tirer et sauter, il peut désormais faire une glissade. Et croyez-moi, vous avez intérêt à vite l’assimiler, parce que vous allez en avoir besoin !

Secundo comme on dit à Meule-lès-Vignes, la mythologie de la série s’enrichit d’un personnage culte, un chien. Oui, mais pas n’importe quel chien, un chien robot intelligent.

Rush, puisque c’est son nom, ne vous rapportera pas la baballe, mais par contre, il est capable de vous faire rebondir sur son dos ou de vous servir de plate-forme.

Sinon, rien de transcendant, hormis bien sûr de nouveaux niveaux et boss.

LA PASSE DE TROIS ?

Du point de vue de la réalisation technique, ça sent un peu le réchauffé. Les graphismes n’ont pas évolué d’un poil de cul depuis 85, les décors sont à peine plus fouillés et les animations restent de bonne facture.

Capcom maîtrise donc son sujet, et la jouabilité est toujours parfaite.

Les nouveautés se comptent sur les doigts de la main d’un lépreux guitariste (deux innovations, donc) et le seul point positif pour les fans de la saga se trouve dans la seconde partie du jeu, où ils retrouveront des têtes connues. Je n’en dis pas plus.

La difficulté est de nouveau mal gérée après un épisode II plus fluide, et le cheminement logique entre les boss n’existe que sur le papier.

Alors monsieur C, à quand une vraie révolution ?

Megaman 3