Histoire :
Vous incarnez Popo, un petit esquimau qui doit escalader des montagnes pour récupérer les légumes qu’un condor lui a volé.
Ice Climber, le petit chouchou de Nintendo ?
C’est donc avec cette histoire quasi inexistante que Nintendo nous sortait au début de l’année 1985, ce jeu de plates-formes nommé Ice Climber. Même si ce nom ne doit pas vous dire grand chose, vous avez peut-être pu remarquer que ses deux persos, Popo et Nana, ont refait une récente apparition en temps que personnages cachés du jeu Super Smash Bros Melee sur Game Cube. Eh oui ! Ces deux pitis bonshommes avec leurs beaux manteaux bleu et rose et leurs terribles maillets… A noter aussi que le jeu original de Ice Climber a même fait l’objet d’une réédition sur Game Boy Advance lors de l’opération NES Classics. On dirait que Nintendo tient beaucoup à ce jeu… Mais revenons plutôt à celui sur NES.
Présentation du jeu :
Le but du jeu est très simple : il s’agit pour vous d’escalader une série de plates-fortes afin d’atteindre la fin de chacun des niveaux. Bien sûr, quelques ennemis se chargeront de vous en empêcher. Je dis « quelques » car il n’en existe en fait que 3 sortes : les Topis, petites boules rondes de leur état, des oiseaux assez voraces et de grands ours polaires qui n’apparaîtront que très rarement dans le jeu. Votre seul arme de défense contre ces monstres : un maillet qui servira aussi à casser des briques afin de vous frayer un chemin vers les étages supérieurs du niveau. Pas mal d’obstacles se dresseront aussi devant vous : les Topis reboucheront vos trous, certains sols seront glissants, d’autres bougeront tels des tapis roulants, certaines plates-formes en forme de nuages se déplaceront etc… Plein de choses qui auront pour but de rendre votre ascension bien plus rude. A noter aussi qu’une fois monté, vous ne pourrez plus redescendre les étages et que si vous veniez par mégarde à tomber dans le vide, vous perdrez une vie. Une fois l’escalade terminée viendra un stage bonus où vous aurez 40 secondes pour grimper les toutes dernières plates-formes et récupérer les légumes que vous a pris le grand condor. Ce n’est pas grave si vous ne réussissez pas ce stage car vous passerez de toute façon au niveau supérieur.
Le jeu possède en tout et pour tout 32 montagnes à difficulté croissante. Un truc un peu étonnant : TOUS les niveaux sont à votre disposition dès le début du jeu dans le menu principal. Vous pouvez donc choisir le niveau par lequel vous souhaitez commencer. Je vois déjà les tricheurs qui se réjouissent. Cependant, pour obtenir le plus haut score, vous devrez enchaîner le plus de niveaux consécutivement avec les 3 vies qui vous sont gracieusement données.
L’aspect du jeu :
Graphismes : Fond noir et 3 ou 4 couleurs. C’est joli mais tout de même limité. Bof…
Son : Une seule et unique musique. Très répétitive. Sinon, quelques bons bruitages. Sans plus !
Maniabilité : Exécrable. Et je n’exagère pas. C’est très décevant de la part de Nintendo. Des sauts totalement incontrôlables, des actions qui font mouche seulement quand on ne le fait pas exprès etc…
Cette mauvaise jouabilité gène particulièrement le jeu.
Difficulté : C’est plus la maniabilité que les pièges qui rendent le jeu difficile. Car oui, c’est dur ! Passée la sixième ou septième montagne, finir un niveau devient une véritable prise de tête. Les plates-formes mouvantes n’arrangent pas le tout. Elles vont de plus en plus vite et déjà que c’était pas facile de contrôler les sauts du personnage, alors là, çà devient l’horreur. De même pour les tapis roulants…
Cette difficulté limite encore une fois sérieusement le jeu.
Durée de vie : On y passe quelques heures et puis, on en a marre. Ca se répète, c’est énervant et pas fun à jouer.
Le jeu se lâche très vite.
Intérêt et conclusion : Non, Ice Climber n’est pas un bon jeu. Ce n’est pas maniable, c’est techniquement médiocre et malgré la présence d’un mode 2 joueurs, on ne s’amuse vraiment pas.
Un jeu à conseiller aux nostalgiques amateurs de challenges. Les autres peuvent essayer à la limite…
Au final, Ice Climber est un classique décevant.