Félix le chat est l’un des tout premiers héros de dessins animés, né en 1919 des mains d’Otto Messmer ou Pat Sullivan, personne ne sait trop. En tout cas, le papy chat a eu droit à un jeu vidéo au début des années 90, exploité par Hudson Soft, excusez du peu !
WHERE IS KITTY ?
Le Professeur, scientifique un peu taré qui met sans arrêt des bâtons dans les roues de Félix, a cette fois-ci capturé sa petite amie Kitty (le prototype de la fameuse licence Hello Kitty). Le héros félin s’empresse donc de se lancer à sa poursuite.
SUPER FELIX BROS.
Felix the Cat est un jeu de plates-formes des plus linéaires, puisqu’il vous impose à chaque fois de rallier un point en ligne droite. Il est constitué de neuf mondes, chacun constitué de trois niveaux. Deux exceptions à cela, les mondes 7 et 8 ne comprennent respectivement que deux et un niveau(x). En fin de monde, vous affrontez un boss.
Les univers sont variés mais très classiques pour le genre : plaine, préhistoire, eau, glace, etc. Les ennemis et boss sont en fonction.
En règle générale, Félix court, saute avec A et frappe avec B. Mais lors des phases aériennes ou sous-marines, A sert à reprendre de la hauteur, il ne faut jamais descendre en bas d’écran. Il existe aussi des phases en barque, où vous ne pouvez pas faire de chutes fatales.
Lors de votre périple, vous trouverez des tas de têtes de chat à collecter. Toutes les dix têtes apparaît un coeur, qui vous offre un pouvoir magique. Deux avantages à cela : tout d’abord si vous encaissez un coup vous ne perdez que votre transformation, mais en plus votre transformation vous offre de nouveaux pouvoirs : monsieur loyal, montgolfière, tortue, avion, etc. Les possibilités sont nombreuses, variant selon la situation (vous n’obtiendrez l’avion que lors des stages aériens par exemple). Votre pouvoir disparaît lorsque la jauge de coeur en haut à gauche de l’écran se vide.
Il est possible également de récupérer des bouteilles de lait, qui apparaissent au bout d’un certain nombre de têtes récoltées. Ces bouteilles restaurent votre jauge de coeur. Enfin, Vous trouverez également des malles dans lesquelles vous pouvez entrer en vous baissant. Vous accèderez alors à des salles secrètes remplies de têtes de chat.
FÉLIXITATIONS !
L’univers de Félix est mignon, et l’ambiance très roots du dessin animé se retrouve bien dans ces décors à la fois « réalistes », crédibles du moins, et oniriques. Les couleurs sont en outre bien choisies (même si l’écran semble plus sombre qu’à l’accoutumée, avec moins de luminosité) et les sprites sont beaux et imposants.
Les animations sont réussies, le jeu ne rame jamais et ne clignote pas non plus, et les thèmes enjoués sont à vrai dire plutôt plaisants. Bref, Hudson Soft a réalisé un chouette boulot pour une simple licence.
D’autant que le jeu est parfaitement jouable, quelles que soient les phases de jeu (à pied, en l’air, sous l’eau…). La diversité des pouvoirs est sympathique également.
Ceci dit le jeu est vraiment très linéaire et donc assez répétitif, et la difficulté est loin d’être légère. Le jeu n’est pas exceptionnellement long mais c’est très raisonnable pour un jeu de plates-formes.
Felix the Cat est donc une très bonne surprise. Rares sont les adaptations de franchises célèbres à tenir la route en terme de plaisir de jeu - hormis les licences Disney à l’époque - et Felix est l’exception qui confirme la règle.