Un peu d’histoire pour débuter le tout…
Donkey Kong est le vétéran de la bande. Étant maître indiscutable de cette chère Nintendo Entertainment System à ses débuts, son histoire commence au début des années 80, où le jeu était disponible en version Arcade et NES. En effet, le jeu a reçu ses honneurs entre 1980 et 1984 alors que le moustachu le plus connu des mascottes de jeux vidéo, Mario, s’empara du flambeau pour, à son tour, devenir roi Nintendo et y rester jusqu’à aujourd’hui et sûrement le restera-t-il dans le futur aussi. À cette époque, Donkey était un personnage tellement important que trois volets semblables du jeu sortirent en arcade et eurent tous un bon succès. À l’arrivée de Mario, DK fut complètement oublié par la compagnie nipponne en partant de 1986 jusqu’en 1990. C’est à l’arrivée de la Super NES que tout changea, Big N pensa à incorporer le singe dans Super Mario Kart ce qui leur donna bientôt l’idée de continuer sur la branche des épisodes NES en sortant un jeu de plates-formes sur Super NES : Donkey Kong Country. Cette série sera étendue à travers trois épisodes à succès! Ils continuèrent à produire des jeux Donkey Kong sur les consoles futures de Nintendo. La Super NES avait littéralement redonné la vie à ce terrible singe…
L’épisode en question dans ce test est Donkey Kong Classics, un jeu NES comprenant : Donkey Kong et Donkey kong Jr. Nous élaborerons les différences entre ces deux épisodes, le concept : inédit, simple, mais combien amusant et bien sûr : tous les aspects de la réalisation du jeu.
Le concept (scénario et gameplay)
Le système du jeu est à la fois simple mais très ingénieux. La capacités des machines de cet époque étant limitées, le concept est donc très fluide et adapté aux goûts des consommateurs. En fait, il est presque identique dans la plupart des vieux DK. Vous démarrez la partie en bas du tableau, et vous devez monter jusqu’en haut en évitant les pièges et embûches qui vous feront obstacles. La différence entre les deux est que dans le premier (Donkey Kong), vous êtes Mario et vous devez escalader une structure de métal tandis que Donkey Kong qui est situé en haut vous balance des tonneaux. Ces tonneaux déclencheront parfois des obstacles spéciaux. Le but, est comme dans tout Mario, de récupérer la princesse qui est prisonnière d’un ennemi quelconque (en l’occurrence, Donkey Kong, la terreur de Hong-Kong). Dans le deuxième (Donkey Kong Junior), Mario s’est vengé de l’attaque de DK, donc vous êtes l’enfant de DK et vous devez monter en haut des arbres à l’aide de lianes pour délivrer votre père qui a été emprisonné dans une cage par le vilain Mario. Ce gros moustachu vous balance des bestioles apprivoisées grâce à son fouet. Vous pourrez récolter des fruits et quelques objets utiles qui donnent des points durant votre cheminement. Ces épisodes sont semblables, malgré quelques améliorations que nous décrirons dans la section « réalisation ». Ce concept était innovateur et presque jamais vu dans son temps, ce qui explique sa grande popularité auprès du public.
La réalisation
D’abord, commençons par les aspects de la réalisation du premier opus… Donkey Kong
Les graphismes sont d’une réalisation de base, très bien pour l’année, ils sont à l’image des jeux signés Nintendo de cette époque. Le corps de la princesse est plutôt étroit et les éléments graphiques ne sont pas en grande quantité. Le tableau de jeu est fixe, donc sans effets de scrolling et le fond d’écran est inexistant, ce que l’on regrette un peu. Les objets sont quant à eux, bien rendus. Les animations sont basiques mais aucun bug n’est détecté de ce côté. La fluidité du jeu en a étonné plus d’un à l’époque, elle d’une efficacité surprenante. Les musiques du jeu sont bien réalisés, quoique plutôt fades et basses, elles sont d’une bonne qualité pour cette bonne vielle NES. Les bruitages du jeu sont… très énervants! En effet, à tous les pas de Mario, un son aigu se fait entendre, ainsi qu’un son plutôt désagréable lors d’un saut. Le jeu contient trois tableaux que vous pourrez refaire à un niveau plus élevé toutes les fois que vous les passerez, ce qui est un peu décevant. Ce premier opus est très bien réussi même si la réalisation a mal vieilli.
_Voyons maintenant les aspects de la réalisation du deuxième opus… Donkey Kong Jr _
Dans cet épisode, que nous pourrions appeler « La vengeance de Mario », les graphismes ont été améliorés. En effet, les personnages ainsi que les objets sont beaucoup mieux rendus. Encore une fois, le fond d’écran est inexistant et sans effets de scrolling ce qui aurait pu être facilement amélioré. Les animations sont fluides, une bonne amélioration, ce qui permet d’entrer un peu plus dans l’univers du jeu. Les musiques sont mieux réalisées et sont, encore une fois, trop basses donc presque inexistantes. Côté bruitages, ils ont bien heureusement modifié le son du saut, de sorte qu’il n’est pas énervant et ils ont même supprimé le son plus qu’énervant et mal choisi de la marche du personnage. Un son un peu ressemblant à celui de la marche de Mario dans l’épisode précédent se retrouve lorsque le personnage monte aux lianes, mais il est beaucoup moins aigu, donc de bonnes améliorations de ce côté. La durée de vie de cet épisode est équivalente à son prédécesseur.
En conclusion
En fin de compte, ce classique du retro-gaming dispose d’un concept qu’on ne peut qu’apprécier car il révolutionna l’univers vidéo-ludique qui était en plein essor. Ce gameplay des plus fluides à l’époque a fait immerger la plupart des anciens joueurs et reste encore aujourd’hui, un hit incontournable. Le point le plus regrettable est sans doute le manque de tableaux, ce qui donne une durée de vie beaucoup moins grande au jeu, même s’il est d’une longueur normale grâce à ses différents niveaux de difficulté. L’environnement sonore a mal vieilli, même si dans le deuxième épisode il a été amélioré. Les graphismes sont fantastiques pour l’époque, sans aller dans les détails, ils sont plutôt dépassés. Ce pack vous permet de bien faire la différence entre les deux épisodes et résout un peu le problème de durée de vie. Un jeu que je ne peux que vous conseiller, un must des 80’s.