Voici donc Castlevania, premier jeu d’une longue série devenue aujourd’hui mythique. Même si j’ai souvent eu l’intention d’y jouer puisque j’avais apprécié sa suite à l’époque, j’ai préféré attendre d’avoir plusieurs heures devant moi avant de m’y mettre (à cause de ce qu’on peut lire ici et là sur la difficulté).

La réalisation globale est très correcte pour l’époque (n’oublions pas que la première version date du Famicom Disk System en 1986) même si les graphismes sont parfois un peu brouillon à mon avis. Les musiques se laissent écouter sans être gênantes ni géniales. Je peux comprendre les critiques sur la maniabilité, mais je n’ai pas été particulièrement gêné, j’y avais été habitué avec Simon’s Quest.

Castlevania est un bon jeu qui, comme souvent à l’époque, essaye de compenser des niveaux courts par une difficulté parfois très élevée. Si la plupart des joueurs arriveront jusqu’à Frankestein ou La Mort sans trop de problème, aller au delà demandera un effort certain, et le maître des lieux (ce cher comte Dracula) est du genre tenace. Sans doute de quoi rebuter les moins téméraires, mais rien d’impossible quand on a le temps de persévérer et d’analyser les patterns (à tel point qu’il est largement possible de ne pas se faire toucher une seule fois contre la première forme de Dracula).

A faire absolument pour ceux qui découvriraient la saga aujourd’hui.