Burai Fighter est un jeu vidéo NES publié par Taxanen 1990 .

  • 1990
  • Shoot Them Up

Test du jeu vidéo Burai Fighter

4/5 — Exceptionnel ! par

Développé par KID et édité par Taxan en 1990.

Les Burai sont une race de vraiment très méchants aliens, dotés d’une intelligence incommensurable. Et il semble que vous soyez le seul (la seule ?) à pouvoir mettre un terme à leur expansion guerrière. Car oui, les Burai sont déterminés à se rendre maîtres de l’univers connu (et plus si affinités, peut-être). Et à cette fin ils ont développé une horde de créatures mi-cybernétiques, mi-organiques. Des robots mutants ! Mais que fait l’ONU ?!

Aménagement du territoire

Le jeu comporte trois niveaux de difficulté et sept niveaux de jeu. Il y a deux catégories de vue : la plus courante est la vue latérale « classique » ; vous parcourez les niveaux jusqu’à l’affrontement avec le boss de fin. Le seconde est une vue plongeante qui ne concerne que deux niveaux ; vous devez y détruire des installations ennemies. Une vue radar est présente dans ces niveaux pour éviter d’errer au petit bonheur la chance… et de se perdre. Enfin, en théorie, parce que c’est un mauvais point du jeu : on se perd très facilement dans ces deux niveaux.

Selon les niveaux on peut avoir un scrolling automatique. Le niveau 4 par exemple, défile vers la gauche, le 5 vers le haut puis le bas (attention de ne pas vous retrouver pris au piège), le 7, lui, vers la gauche aussi.

Il faut prendre garde à certains ennemis qui surgissent parfois de la gauche de l’écran (derrière vous, donc).

Déplacement et modes d’attaque

Vous vous déplacez en évoluant dans les airs grâce à votre sac de protons (jet-pack). Il s’agit donc d’un shoot-them-up… sans vaisseau.

Un aspect intéressant et qui est propre à Burai Fighter est la possibilité qu’a le joueur de tirer dans une autre direction que celle à laquelle il fait face. En clair, si vous commencez à faire feu alors que vous allez vers la droite, puis que vous changez de trajectoire tout en maintenant le bouton de tir enfoncé, vous continuerez à tirer vers la droite.

C’est fort déconcertant au début ; cela oblige quelque peu à revoir sa manière de jouer si on a l’habitude de commandes plus traditionnelles qui ne permettent de tirer que devant soi. De plus il vaut mieux ne pas garder le doigt appuyé sur le bouton de tir sans arrêt car si d’aventure vous devez vous retourner brusquement, si vous êtes en train de tirer dans l’autre sens, vous ne pourrez pas !

Armement et objets divers

Vous disposez de trois armes différentes (laser, anneaux, missiles) dont chacune peut subir jusqu’à deux augmentations de niveau. Vous pouvez changer d’arme à tout moment en fonction de la situation.

Pour modifier le niveau de l’arme dont vous êtes équipé, il vous faudra trouver cinq symboles identiques. Donc il vous en faudra dix en tout pour amener l’arme au niveau trois.

Pour changer d’arme, il suffit de vous emparer du symbole correspondant. Le niveau que vous auriez éventuellement atteint avec la précédente sera mémorisé ; vous ne devrez donc pas recommencer à collecter ses symboles à zéro quand vous déciderez de vous en rééquiper.

Si d’aventure vous perdez une vie vous ne perdez que l’arme que vous utilisiez à ce moment.

Une autre arme intéressante est la bombe au cobalt qui anéantit tous les ennemis à l’écran. Pour pouvoir vous en servir il faut accumuler des bonus rouges jusqu’à ce que la barre d’énergie arrive au blanc. Une simple pression sur A nettoie alors tout l’écran (ça ne fonctionne pas contre les boss).

Si vous préférez les conserver, vous gagnerez une vie supplémentaire.

Vous pouvez également ramasser des « S » qui augmentent votre vitesse d’un cran chaque fois (S pour Speed, je suppose). Prenez garde, toutefois, car arrive un moment où si vous en prenez trop vous serez incapable de maîtriser vos déplacements.

Il existe aussi des vies supplémentaires à collecter. Mais vous en obtenez aussi en augmentant votre score.

Enfin il existe un item qui vous procure une capsule de protection qui orbitera autour de vous. Elle n’arrête pas les tirs ennemis mais cause des dommages directement aux adversaires qui entrent en contact avec elle.

Signalons encore la présence de salles secrètes renfermant des bonus.

Réalisation technique

Les couleurs sont souvent criardes, voire baveuses. Les fonds sont parfois noirs, sans fioriture.

Les sprites sont de bonne taille, bien distinguables les uns des autres.

Les musiques sont rapides et collent bien à l’action, malgré le fait qu’elles soient typées NES. Les bruitages sont bien réalisés.

La maniabilité est excellente ; le personnage se meut avec fluidité.

L’animation est bonne ; la décomposition des mouvements demeure basique, mais cela demeure rapide. On observe quelques clignotements, mais pas de ralentissements.

En bref

Burai Fighter est un excellent shoot them up : action frénétique, bonne réalisation, jouabilité tip-top et innovante grâce à la possibilité de dissocier direction suivie et direction des tirs, bonnes musiques, … A essayer si ce n’est déjà fait.

Verdict : 8/10

Burai Fighter