Développé et édité par Kotobuki System Co., Ltd.
En 1990, Bugs Bunny fêtait déjà ses cinquante ans. Et toutes ses dents, merci pour lui. C’est la bien méconnue Kotobuki qui récupère les droits pour fêter dignement l’anniversaire du lapin crétin sur NES.
HAPPY BIRTHDAY MISTER LEPORIDE
Le jour de ses cinquante ans, le vénérable Bugs Bunny reçoit un carton d’invitation lui proposant de venir souffler ses bougies lors d’une grande fête donnée en son honneur. Mais les autres Looney Toons, jaloux, ne comptent pas le laisser arriver indemne.
CE MATIN, UN LAPIN, A TUÉ UN CHASSEUR
A la différence des Crazy Castle, cet épisode de Bugs Bunny est un vrai jeu de plates-formes, composé de six niveaux eux-mêmes divisés en quatre parties chacun. Vous rencontrerez un boss toutes les deux parties, que ce soit Sam le Pirate, Elmer Fudd ou encore Sylvestre.
Vaincre ces adversaires vous permettra de faire apparaître la carotte géante qui vous fera quitter le stage. Dans les autres niveaux - ceux sans boss donc - c’est Daffy Duck qui vous barrera la route de la carotte, mais vous n’êtes pas obligé de le vaincre pour finir le niveau.
Pour se défendre contre les innombrables ennemis que vous oppose le jeu, Bugs dispose d’un maillet qu’il utilise lorsque vous appuyez sur le bouton B, A servant à sauter. Sachez néanmoins que si vous vous faites toucher, vous clignotez un moment et ne pouvez plus vous servir du maillet pendant ce temps-là.
Il faudra donc jongler en permanence avec ce problème (le maillet permet aussi de détruire certains blocs), tout en ramassant le plus de bonus possibles. Certains de ces items cachent de quoi restaurer votre santé, mais la plupart renferment des carottes.
Celles-ci peuvent être collectées, jusqu’à 99, et vous permettent de jouer aux jeux bonus. Il en existe de deux types : entre deux parties de stages, vous accédez à une loterie, mais entre deux stages vous accédez à un whack-a-mole.
Dans la première, vous dépensez dix carottes par tour de jeu, et si vous alignez au moins trois cases vous obtenez une vie supplémentaire. Dans le second, il s’agit de frapper les têtes qui sortent de plusieurs trous en un temps limité. Impossible de vous dire ce qu’on gagne en cas de victoire, n’ayant jamais réussi.
QUOI D’NEUF DOCTEUR ?
L’ambiance cartoon est plutôt bien retranscrite, puisque les stages sont colorés, les divers sprites parfaitement reconnaissables et tous représentant des personnages bien connus, et l’histoire ne vole pas plus haut que dans un dessin animé de la Warner.
Les animations sont un peu rigides et la bande-son agaçante, mais ça ne change pas beaucoup des autres jeux NES en grande majorité.
A jouer par contre, Bugs Bunny n’est pas parfait et là, c’est bien plus contraignant. Les sauts sont facilement gérables, mais les coups sont beaucoup plus difficiles à appréhender. Si bien qu’au départ on se fait souvent toucher alors qu’on ne s’y attendait pas, et la phase de clignotement est très longue.
Mais la difficulté est très progressive, donc on évolue de manière régulière et, lorsque les véritables problèmes apparaissent, on est prêt. Cela dit le jeu n’est pas exceptionnellement long non plus, il ne devrait pas vous retenir plus d’une heure ou deux.
Le principe est par contre rapidement répétitif, comme souvent à l’époque, et de manière générale on ne se relève pas la nuit pour jouer à BBBB. Pas un grand jeu, mais un bon petit jeu de plates-formes, même si la concurrence est particulièrement rude sur la console.