Développé par Psygnosis, édité par Sony Imagesoft Inc. en 1993.
Sorti dans la foulée du film de Francis Ford Coppola paru l’année précédente, ce jeu vous met dans la peau (ou les pixels…) de Jonathan Harker, dont la fiancée Mina a semble-t-il tapé dans l’œil du Prince des Ténèbres. Celui-ci l’a donc « invitée » en son château dans les Carpates. Il ne vous reste plus qu’à tenter de l’en sortir, et donc d’affronter le vampire amoureux (Vous voyez bien qu’il a un cœur, lui aussi ! Ca tombe bien… vous devez enfoncer un pieu dedans).
Construction du jeu
Vous devrez parcourir sept niveaux : la Transylvanie, le château du Comte, la fuite du château, le manoir de Hillingham, l’abbaye de Carfax, de nouveau la Transylvanie et de nouveau le château. En gros, la trame du jeu suit celle du film.
Chaque niveau est subdivisé en une partie qui se déroule le jour, l’autre la nuit. Lorsqu’il fait jour, il s’agit de trouver la professeur Van Helsing afin que celui-ci vous remette une arme puissante contre Dracula. Bien entendu, lorsque la nuit est tombée il y a davantage de monstres.
A l’issue de chacun d’eux, Dracula attend sous une forme différente (ombre, jeune homme, loup, …).
Il y a trois niveaux de difficulté différents parmi lesquels choisir. Durant le jeu, une limite de temps vous incitera à ne pas traîner en route.
Sur votre parcours sont disséminées des boîtes ; frappez-les et en sortiront des bonus bien appréciables, tels que des pièces d’or, des diamants, des vies supplémentaires, des bonus de santé, du temps en rab ou encore des armes (pierres, haches, flambeaux ou rochers).
Aspect technique
Les décors sont beaux et bien colorés, dans des teintes qui restent sobres. Les sprites sont de bonne taille et bien animés malgré le fait que pour un jeu de 1993 on aurait pu s’attendre à un petit peu plus au niveau des détails (celui du héros est plutôt ridicule).
On observe un petit délai lorsque le personnage se retourne, ce qui peut poser un souci lorsqu’il s’agit de se défendre contre un adversaire.
Les déplacements se font rapidement, et le personnage répond très bien aux injonctions.
On n’observe ni clignotements ni ralentissements.
Les musiques demeurent typées NES au point de vue rendu sonore, mais s’avèrent être de bonne facture. Ce sont plus des musiques d’ambiance, qui ne sont pas sans faire penser à Castlevania par moments, avec des mélodies lentes et lugubres qui apportent un côté plus sombre et inquiétant.
Les bruitages sont bien réalisés.
En bref
Un bon jeu qui ne révolutionne rien mais bénéficie d’une bonne maniabilité, de musiques sympathiques, et d’une bonne réalisation.
Verdict : 7/10