C’est la panique à DisneyWorld : Goofy a égaré les six clés qui ouvraient le château de la Belle au bois dormant, et la Parade du soir risque de ne pas avoir lieu. Après avoir licencié sans préavis tous les stagiaires déguisés en Goofy pour leur apprendre à faire souffrir les enfants, Mr Mickey, du département des ressources humaines, confie à un jeune visiteur, plus dégourdi que ses congénères, le soin de rechercher les précieux sésames. Chaque clé a été égarée dans une attraction que le jeune garçon devra essayer et « vaincre » avant de pouvoir récupérer l’objet.
Le petit personnage peut se promener librement dans le parc et accomplir ses missions dans n’importe quel ordre. Ainsi, il devra gagner une course en vue aérienne contre Pat Hibulaire sur le circuit des petites voitures électriques « Autopia », en évitant de sortir de la piste et en tentant de ne pas se manger les obstacles à pleine vitesse. La mission suivante lui fera prendre les commandes du train de la « Big Thunder Mountain » qu’il devra amener à bon port en évitant les débris sur les voies et en empruntant le chemin qui ne mène pas vers une voie de garage. Enfin, le jeune garçon aura le loisir de piloter le vaisseau de la « Space Mountain » en évitant ou en tirant sur les astéroïdes en fausse 3D.
Adventures in the Magic Kingdom propose également deux jeux d’action plus classiques, avec ennemis, projectiles, pièges et plates-formes mobiles. Ces deux séquences prendront place dans les attractions « Pirates des Caraïbes » et dans le « Manoir Hanté ». Le petit héros aura à abattre des ennemis (fantômes variés et flibustiers en tous genres, suivant l’attraction), survivre à de nombreux pièges et sauter de plate-forme en plate-forme sans tomber dans les nombreux gouffres sans fond du stage. La dernière clé sera récupérée en parcourant librement le parc, en interrogeant les visiteurs et en répondant à des questions de culture générale sur l’univers Disney.
Réalisation technique :
De jolis graphismes à l’occasion, tout spécialement en ce qui concerne les deux jeux d’action, mais l’ensemble a l’air plutôt daté avec des couleurs baveuses et des décors sommaires. La bande sonore n’est pas aussi magique que le titre voudrait nous le faire croire et la jouabilité n’est pas toujours au top niveau (léger phénomène d’apesanteur dans les sections plates-formes et courses à la difficulté mal dosée, qui reposent presque autant sur le hasard que sur les réflexes), même si on s’en tire plus ou moins correctement dans la plupart des cas. Faut dire que Magic Kingdom est tellement court qu’il fallait bien allonger sa durée de vie d’une façon ou d’une autre !
En bref : 10/20
Adventures in the Magic Kingdom me rappelle un peu Bayou Billy au niveau de la variété des gameplay proposés : plates-formes, course, adresse,… il y en aura pour tous les goûts. Parmi ces 5 mini-jeux, rares sont pourtant ceux qui valent le détour. Les deux jeux d’action sont les plus intéressants du lot, sans pour autant se montrer extraordinaires. Le reste est assez anecdotique : le jeu de voiture et le parcours en train filent à toute allure mais demeurent ennuyeux, et le principe du Space Moutain est plus qu’insipide. De plus, là où Bayou Billy péchait par une difficulté atroce, Magic Kingdom souffre plutôt du syndrome inverse. Les épreuves sont très courtes et un après-midi suffit pour boucler le jeu. Bref, voilà un petit soft assez accessoire mais qui devrait tout de même réjouir les plus jeunes, ou ceux qui ne peuvent pas se payer un séjour à Eurodisney…