1943 est un shoot-em-up à scrolling vertical dont l’action, comme son nom l’indique, se déroule durant la seconde guerre mondiale.
Le scénario (si on peut dire) consiste à traverser le Pacifique, en détruisant les vagues d’ennemis de la Flotte Japonaise aérienne et navale qui surgissent de partout, afin de rejoindre la capitale nipponne.
Bien que je possède ce jeu en cartouche originale sur la NES, j’ai préféré tester (et finir) ce jeu sur emulateur pour profiter de la sauvegarde et de l’auto-fire. : )
TECHNIQUEMENT C’EST CORRECT
Les décors vus du dessus sont très pauvres : la mer est bleue, la terre est marron et la foret est verte, le tout en nuances bicolores. Par contre les sprites sont assez bien réalisés et précis et leur animation ne souffre d’aucun ralentissement, malgré leur multitude.
La musique entrainante au début devient vite lassante car elle ne varie que très peu. Les bruitages (les fameux bruitages 8 bits) sont eux tout à fait corrects.
LUDIQUEMENT, C’EST BIEN, MAIS…
Le jeu se déroule de bas en haut et les vagues d’ennemis aériens se succèdent de façon frénétique en arrivant de partout : aucun répit pour reposer son petit pouce endolori (d’où l’auto-fire) !
Au cours du jeu, on pourra améliorer les caractéristques de son avion (puissance, énergie, bouclier, vitesse), on découvrant des bonus cachés dans le décor ou obtenus en détruisant certains types d’ennemis.
Comme tout bon shoot-em-up, on pourra également enrichir son arsenal de la même façon : tirs multiples, tirs en éventail détruisant les tirs ennemis, tirs bombardiers plus puissants, ou drones latéraux vous aideront grandement à progresser. A noter, que l’on obtient ces bonus pour un temps limité.
D’autres bonus seront accessibles dans le jeu tels que le looping (qui permet de faire une esquive), l’éclair (qui détruit tous les ennemis à l’écran) ou des points supplémentaires.
Le système de « points de vie » est assez original puisqu’il est représenté par un compteur qui diminue au fil du temps (comme une jauge d’essence) et qui baisse plus vite lorsqu’on se fait toucher. Lorsqu’on arrive à 20 (on commence à 100), la musique se change en alarme (très stressante) jusqu’à atteindre zéro (à zéro, le compteur ne diminue plus, mais la moindre erreur est fatale).
Chaque niveau (une vingtaine) est relativement identique. Au début on vole très haut et on se bat contre les avions ennemis. Au milieu de niveau, on se reproche de la mer et en plus on doit esquiver les tirs de la DCA navale. En fin de niveau, un boss soit aérien soit maritime apparaît.
Outre l’entorse du pouce et sa monotonie, ce jeu a un autre problème : son extrême difficulté (jeu venant de l’arcade oblige - faut bien insérer des « coins »). Le jeu est pratiquement impossible sans les sauvegardes infinies de l’émulateur, car les niveaux deviennent vite très chargés en ennemis et il n’est pas rare d’arriver au boss, ces derniers étant quand même bien durs, avec une énergie à zéro, et ni arme ni bonus.
VERDICT
Pour conclure, 1943 est une agréable ébauche de Shoot-em-up 2D dont l’âge d’or viendra avec l’arrivée des consoles 16 bits.
GRAPHiSME : 5/10. Service minimum pour la NES, mais aucun ralentissement au niveau de l’animation.
SON : 5/10. Musique passe-partout et bruitages corrects (si on aime les sboing sboings des consoles 8 bits).
JOUABILITE : 3/10. Injouable sans auto-fire.
DUREE DE VIE : 4/10. Même en s’accrochant, le jeu est beaucoup trop dur sans système de sauvegarde. A la longue (et à la courte, d’ailleurs), le jeu ne se renouvelle plus du tout et chaque niveau devient identique au précédent.
INTERET : 5/10. Bien équipé :), on prend quand même du plaisir à faire ce shoot - à condition, bien sûr, d’aimer les shoots…
Dans le genre :
-ALPHA MISSION (NES - 1986)