Après le superbe épisode de 1996, SNK nous signe en 1997 le meilleur épisode de la saga.
Plus on est de fous…
Après les 27 personnages de KOF ‘96, je voudrais les 29 du 97 : Kyo Kusanagi, Benimaru Nikaido, Monster Maetsuka, Goro Daimon, Terry Bogard, Andy Bogard, Joe Higashi, Ryo Sakazaki, Robert Garcia, Yuri Sakazaki, Leona, Ralf Jones, Clark Steel, Athena Asamiya, Sie Kensou, Chin Gentsai, Chizuru Kagura, Mai Shiranui, King, Kim Kaphwan, Choi Bounce, Chang Koehan, Yashiro Nanakase, Shermie, Chris, Ryuji Yamazaki, Blue Mary, Billy Kane, Iori Yagami, Shingo Yabuki.
Incroyable ??? Eh bien, sachez qu’il y a en plus 5 personnages cachés !!! Oui, vous avez bien lu, il y a un total de 34 personnages, soit 5984 équipes différentes possibles !!!
Enfin, comment finir sans parler du boss final : Orochi. Design, coups, furies, décors, musique… SNK nous sort le grand jeu, digne d’un dieu (remarquez, ça tombe bien, puisque c’est un dieu !!!), pour celui qui reste l’un des (si ce n’est le) plus beaux boss des KOF.
Un gameplay toujours plus riche
SNK se lâche en proposant 2 systèmes de jeu différents : l’Extra Mode et l’Advanced Mode.
Extra Mode : esquive simple, barre de « power » classique (vous devez vous concentrer pour la remplir, afin de pouvoir lancer une furie une fois cette dernière pleine) et « zone rouge » (lorsque votre barre de vie clignote, c’est petite furie à volonté !!!).
Advanced Mode : l’esquive est plus compliquée mais permet de passer derrière l’adversaire. La jauge Power a laissé la place à la jauge de « Advanced Power », qui permet de concentrer jusqu’à 3 points de « Max Power ». Vous pouvez alors utiliser 1 point (en appuyant sur 3 boutons simultanément) pour avoir des coups plus puissants, ou bien en associer 2 pour pouvoir déclencher une grosse furie.
Finissons en beauté !!!
Que dire d’autre… le jeu est encore plus beau et mieux animé que KOF ‘96. Les personnages sont fins et charismatiques, alors que les décors, en plus d’être beaux et détaillés, disposent de petites animations rendant le jeu encore plus vivant.
Le seul point noir du jeu réside dans les musiques, qui ont presque toutes disparu (à part les thèmes de quelques personnages), ce qui est bien dommage.
Les plus de l’AES
La version AES offre quelques plus non négligeables. Vous pouvez bien évidement régler la difficulté et la durée des match tout d’abord (bien que cela soit également possible sur la MVS). Mais le plus intéressant dans cette version AES, ce sont tout d’abord les modes « Single Play » et « Single VS », dans lesquels vous jouez avec 1 seul personnage (et non une équipe de 3) ; on retrouve alors un jeu de baston plus classique. Enfin, dernier mode supplémentaire de la version AES : le « Survivor », dans lequel vous devez enchaîner un maximum d’adversaires. On aurait aimé que SNk nous rajoute un mode « Training », mais bon…
Jouabilité
Un petit stick arcade… que du bonheur
Graphisme
Beau, fin et détaillé avec des animations fluides
Son
Presque pas de musique… dommage
Durée de vie
34 personnages pour 5984 équipes différentes possibles, le tout avec 2 systèmes de jeu ainsi qu’un mode multijoueur