Voici le second opus de la célèbre série « King of Fighters » ! L’année 1995 va voir la naissance de la suite la plus attendue par les fans de jeux de combat, The King of Fighters ‘95.
Histoire
C’est très simple : Rugal n’est pas vraiment mort, et il réinvite les meilleurs combattants du monde à un grand tournoi international. Cet épisode marque un tournant dans l’histoire de la série, puisque Iori fait son apparition.
Système de combat
Le menu se propose de combattre soit en équipe, soit en affrontement simple. Le mode versus est également de la partie, avec un choix de duel simple ou par équipe. Cette fois-ci M. SNK nous laisse le choix de modeler nos propres équipes, puisqu’il est enfin possible de choisir soi-même les 3 personnages qui participeront au tournoi. On retrouve les teams classiques comme Kyo, Benimaru et Goro. L’équipe qui fait sensation est bien sûr celle comportant Iori Yagami, l’ennemi éternel de Kyo. Pour accompagner Iori, Billy Kane et Eiji Kisaragi sont là pour lui porter main forte. Les autres équipes sont similaires au précédent KoF. En revanche j’ai trouvé la difficulté assez élevée, puisque même en « Beginner » il ne faut pas être novice en jeux de combat, sinon le premier adversaire vous élimine rapidement.
Gameplay
Les personnages sont moins rigides que dans l’édition ‘94 ; ils bougent mieux et répondent rapidement aux commandes. Les différents combos restent les mêmes puisque les combattant n’ont absolument pas changé, seule la présence de Iori ravivera l’intérêt des joueurs, par son charisme et son panel de coups. La puissance des coups est malheureusement toujours aussi démesurée, ce qui fait qu’un combat est trop rapidement terminé à cause d’un enchaînement dévastateur. D’ailleurs, le système des « Desperation Moves » est similaire à celui du KOF ‘94 : il suffit toujours de se faire frapper pour que la jauge augmente, ou bien de concentrer son énergie en appuyant simultanément sur point, pied, saut. Une fois cette jauge remplie en effectuant une combinaison sur le paddle, un coup surpuissant est effectué ; aucun changement ni même de deuxième « Desperation Move ». Nous regretterons un manque d’améliorations à ce niveau-là.
_Ambiance _old school__
Les graphismes des protagonistes restent proches de l’épisode précédent, c’est-à-dire assez moyens. Iori reste en revanche relativement élaboré pour sa première apparition. De plus, sacrilège ! la poitrine de Mai Shiranui n’est pas animée… Bon, ceci dit les backgrounds sont de toute beauté ; entre usines désaffectées et combats dans une eau limpide en passant par une église, nous sommes ravis par une telle attention portée aux différents stages. Cela fait oublier l’âge de ce jeu, c’est vraiment son point fort. Malheureusement, comme pour le reste, les musiques et les voix ne changent pas par rapport à l’épisode précédent, c’est bien mais sans plus.
Conclusion
La suite du premier opus réserve de bonnes surprises, mais aussi des déceptions. Le gameplay n’est pas à la hauteur de nos espérances, on a presque l’impression de se retrouver devant un King of Fighters ‘94 amélioré. Pour une véritable révolution à tous points de vue il faut se tourner vers King of Fighters ‘96, qui est formidable.
Graphismes : 7/10
Musiques : 7/10
Maniabilité : 8/10
Intérêt : 7/10