INTRODUCTION (c’est pas original, et alors ?)
Tout hardcore gamer (même un simple joueur) qui se respecte connaît Tekken, Street Fighter, Virtua Fighter, etc. Mais lorsque je dis Savage Reign, je pense bien qu’une personne sur cent me répondra qu’il connaît. Il est vrai que ce jeu de combat est peu connu du grand public car éclipsé par King of Fighters ou encore Fatal Fury même avec une suite parue l’année suivante (dont le test est disponible sur ce site). Et c’est avec ce test que je vous propose de découvrir ce jeu.
ENCORE ET TOUJOURS…
N’espérez pas de miracles, on a encore droit au personnage mystérieux organisant un tournoi pour savoir quel est le meilleur combattant de la planète. Mais vu que ce dernier est chanceux, il a neuf combattants à portée de main (en l’occurrence dans la ville voisine) en plus de lui-même prêts à tout (surtout à combattre) pour se proclamer champion du monde. Ces dix protagonistes sont :
Hayate : Un karatéka ayant inventé un nouveau style de karaté avec un boomerang.
Nicola : Un ado sur-surdoué se la jouant Captain America avec son bouclier à la pointe de la technologie.
Chung : Un vieillard ressemblant à Tortue Géniale armé d’une canne magique. Il peut vous réserver une surprise si sa barre de vie descend un peu trop bas…
Carol : Une gymnaste avec un ballon, qui est plus forte qu’a première vue.
Eagle : Un catcheur armé d’une hache plus rapide qu’on ne pourrait le penser.
Joker (Non, Batman n’a rien à voir avec ce jeu !) : Le personnage loufoque du jeu. Un clown magicien combattant en roller avec des accessoires de magie.
Gordon : Un gros malabar en policier armé d’une matraque électrique.
Gozu et Mezu : Deux assassins ayant un style de combat assez proche a part que l’un maîtrise le feu, l’autre la glace.
King Lion : Le soit disant organisateur du tournoi, une sorte de boxeur en armure armé d’une épée.
Cependant, après avoir battu tout ces protagoniste, vous devrez vous mesurer au boss final: King Leo, un King Lion en armure dorée et boosté au hormones. Quasi-impossible à battre même au niveau de difficulté le plus bas.
TOUJOURS ET ENCORE, QUOI QUE…
En commençant à jouer, on se rend vite compte que les développeurs ont pioché dans les bonnes idées de Fatal Fury et Samurai Shodown, en effet, chaque personnage combat avec une arme (vous pouvez voir plus haut) et surtout les arènes sont divisés en deux parties (sauf pour le stage de King Lion) dont ont peut passer de l’une à l’autre a souhait. Mais la ou les gars de SNK nous prouvent que l’on peut innover avec des idées innovantes réside dans le fait que les armes sont pour le moins inattendues (Un ballon ? Un boomerang ?). Et surtout que dans certaines arènes, la deuxième partie consiste parfois à une gouttière ou encore des rails de montagnes russes. Plus anecdotique, parfois le terrain est piégé, ne pensez pas que c’est Super Smash Bros avant l’heure car ces derniers n’occasionnent aucun dégât (ou un milliardième de votre barre de vie) et leurs déclenchements est signalé au moins cinq seconde à l’avance, a noter que si vous réussissez à vous le prendre, ils peuvent faire tomber à l’eau un combo.
ESTHTETIQUE
La réalisation est mitigée à quasiment tous les niveaux, certains stages sont très détaillés tandis que d’autres sont presque vides. Quelques personnages sont très charismatiques tandis que les autres ont autant de charisme qu’une limace douée d’un horrible goût vestimentaire. Enfin les musiques, même topo (je tiens à remarquer que l’on ne se lasse pas d’écouter celle du stage d’Hayate), idem côté maniabilité où on assimile des mouvements très vite et d’autres moins vite. On remarque quand même l’humour parsemant les dialogues avant les combats entre les deux protagonistes du moment que vous maîtrisiez un peu la langue de Shakespeare.
AU FINAL
Un bon jeu même si il n’égale pas les autres productions de SNK, il reste quand même agréable à jouer et vous fera passer de bons moments. Remarquez que ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de combattre suspendu à une gouttière. A essayer et a voir si on aime ou pas.
Note : 15/20