Fatal Fury Special est un jeu vidéo Neo Geo publié par SNKen 1993 .

  • 1993
  • Combat

Test du jeu vidéo Fatal Fury Special

4.5/5 — Exceptionnel ! par

Voici l’épisode le plus à part, et toutefois l’un des plus appréciés, de la série de beat ‘em up.

Fatal Fury Special est en réalité la seconde version de Fatal Fury II, auquel ont été ajoutés plusieurs personnages du précédent qui avaient disparu dans cet épisode.

CASQUE A POINTE

Alors que Terry, Andy et Joe participent à un nouveau tournoi du « King of Fighters », un personnage mystérieux semble les observer de loin, eux qui ont vaincu Geese.

Les jeunes loups auront-ils le cran de vaincre les combattants l’un après l’autre, jusqu’à affronter l’étrange observateur, un certain… Wolfgang Krauser.

TOUJOURS FURIEUX

Cette fois c’est un véritable beat ‘em up que nous propose SNK, où l’on peut choisir, parmi quinze personnages, l’intégralité des concurrents de Fatal Fury II plus trois venant du précédent. Il existe aussi un boss secret supplémentaire.

Sont donc de la partie : Terry et Andy Bogard, Joe Higashi, Billy « La classe » Kane, Mai « J’en bave » Shiranui, Big Bear, Kim Kaphwan, Axel Hawk, Cheng Sinzan, Jubei Yamada, Laurence Blood, Wolfgang Krauser, mais aussi Tung Fu Rue, Duck King et Geese Howard.

Choisissez ensuite le premier adversaire, puis il vous faudra vaincre l’intégralité des combattants en match de deux rounds gagnants.

Le gameplay utilise quatre boutons, deux de coups de poings (faibles et forts), deux de coups de pieds (idem). Les projections ne s’effectuent plus via un bouton dédié. Les décors sur deux plans sont toujours de la partie, et il est possible d’y accéder à tout moment sans attendre que l’adversaire y aille. Là où ça devient rigolo, c’est quand on y projette l’adversaire. Surtout quand il n’y a pas de deuxième plan ! Par exemple, dans le stage de Laurence, envoyez paître l’adversaire et il ira se faire piétiner par les taureaux barjots qui courent à l’arrière.

Les coups spéciaux sont toujours aussi difficiles à sortir, à cause de manipulations peu évidentes (genre, merci les coups spéciaux qui se terminent par une diagonale haut gauche, va la placer en combat celle-là). Les furies sont de la partie, consistant en un coup spécial dévastateur lorsque votre barre de vie se vide dangereusement.

Dernier point, il vous faudra vaincre tous les adversaires sans perdre de rounds afin de débloquer le dernier personnage – Ryo Sakazaki tiré d’Art of Fighting – en tant que boss supplémentaire. Un challenge énorme.

LA CLAQUE, DÉFINITION

Mettons les choses au clair : c’est vrai que Geese Howard n’a rien à faire ici. Voilà, c’est dit.

Pour le reste, rien à redire.

D’un point de vue technique, nombre d’améliorations ont été consenties. Les sprites sont bien plus détaillés, les décors fourmillent de détails et les couleurs sont mieux utilisées. Les animations ne sont pas en reste, l’ensemble étant particulièrement fluide, et les thèmes musicaux sont bien choisis, toujours motivants dans un style très proche de ceux d’un Street Fighter II par exemple. Surtout, ils ne reprennent pas du début à chaque fin de round, une bonne idée venue du tout premier épisode et que la concurrence aurait mieux fait de reprendre. Les bruitages sont eux aussi dans la même veine que la concurrence.

La jouabilité à quatre boutons est plus intuitive que précédemment, même si les coups spéciaux restent difficiles à réaliser par rapport aux jeux de la concurrence (reconnaissons qu’un simple quart de tour avant + poing est plus facile à sortir qu’un arrière - poing maintenu + avant - bas gauche par exemple).

Et on peut enfin parler de durée de vie conséquente. Le jeu est difficile, surtout si l’on souhaite voir la fin et débloquer Ryo, ce qui représente un énorme challenge.

Et les parties à deux joueurs, avec quinze combattants, ont un intérêt quasiment illimité.

En somme, c’est sans aucun doute l’un des meilleurs épisodes de la saga.

Fatal Fury Special