En fouillant les greniers de l’université Acme, Buster Bunny et ses camarades tombent soudain sur une vieille carte au trésor. Comme tout est prétexte à une grande aventure et à tenter d’imiter leurs glorieux aïeux, les Tiny Toons décident immédiatement de partir explorer l’île perdue où serait enterré le pactole. Mais c’est sans compter l’infâme Montana Max. Ce dernier dérobe la carte au trésor pour assouvir sa vénalité irrépressible et, histoire de couper à Buster toute envie de le poursuivre, il lobotomise les principaux amis de Buster, Dizzy Devil, Plucky, Calamity Coyote et Hampton, avec la complicité d’un savant fou. Non, non, rassurez vous, aucun Tiny toon n’a été torturé durant l’élaboration de ce jeu de plates-formes. Simplement, les amis de Buster se retrouvent sous la domination de Max et soumis à ses ordres. Comme Max ne fait jamais les choses à moitié, il kidnappe également Babs Bunny, Fifi le putois et Shirley Loon. C’est donc à une triple mission que sera confronté l’héritier de Bugs Bunny.
…ce qui signifie qu’en pratique, le lapereau bleu va courir à toute allure à travers décors champêtres, forêts hantées, cavernes et repaires sécurisés de Max, rebondir sur des bumpers, ramasser le plus de carottes possibles pour obtenir des vies supplémentaires ou le droit d’appeler les quelques Tiny Toons épargnés à la rescousse afin de nettoyer les décors, sauter sur des hordes de petits monstres agressifs et bondir de plates-formes en plates-formes en évitant de nombreux pièges. Ca ne vous rappelle rien ?
Graphismes : Les graphismes de Tiny toons font honneur à la megadrive avec des décors très réussis, des sprites cartoonesques du meilleur effet, et une palette de couleurs judicieusement exploitée. Parfois, ces couleurs paraissent certes un peu pâlichonnes mais c’est vraiment pour chipoter que je dis ça…
Animation : Buster court vite. Très vite. L’animation est sans défaut et fluide à souhait. Mais le jeu en lui même ne propose guère de séquences ou d’ennemis extraordinaires.
Jouabilité : Les sauts sont parfois un peu bizarres (leur hauteur dépend du temps que l’on maintient le bouton de saut appuyé) mais globalement, on maîtrise fort bien Buster Bunny. Dommage qu’on ait parfois du mal à freiner lorsqu’on est lancé à pleine vitesse. Tiny toons n’est pas vraiment difficile et un joueur moyen le terminera sans difficulté en une bonne journée de pratique.
Son : : Des musiques tirées de la série et excellemment reproduites, et des bruitages classiques de jeu de plates-formes.
Intérêt : 14,5/20 - Un jeu de plates-formes qui possède tout ce qu’il faut là où il faut : beauté graphique, univers attachant, grande rapidité, bonus à tire-larigot… et pourtant, on est un peu déçu. Déçu car quand on jette un œil à l’inventivité et à l’esprit de la version Super Nes, on a tendance à être un peu frustré de se retrouver sur megadrive avec un clone de Sonic dépourvu de toute originalité. Oui, ce n’est pas beau de regarder ce qu’il y a chez le voisin, mais tout de même… Tiny Toons n’est donc pas mal du tout en soi, mais on aurait aimé quelque chose d’un peu plus original et excitant…