Ah ha ! Un RPG ! Et pas des moindres, puisqu’il s’agit du très connu The Story of Thor, sur Megadrive. En réalisant ce test j’ai beaucoup appuyé sur le scénario ainsi que sur les protagonistes accompagnant le héros. Si vous voulez découvrir le jeu par vous-même, passez les titres 1 et 3. Bonne lecture J
Prince Aliiiii, oui c’est bien lui, Ali a Baboua….
Dans les anciens temps lorsque l’homme s’éveilla au monde, deux sorciers, Reharl et Agito, s’affrontèrent lors d’une bataille titanesque qui réduisit en cendres les terres d’ombres du royaume d’Oasis. Reharl possédait le bracelet en or qui avait le pouvoir de contrôler les esprits. Agito quant à lui utilisait la puissance du bracelet d’argent pour contrôler des armées de monstres semant chaos et destruction sur leur passage. Lors de cet épique combat, les deux sorciers perdirent la vie et les bracelets furent perdus à jamais.
Ali, prince du royaume d’Oasis et Indiana Jones des temps anciens, découvre le bracelet en or au cours de l’une de ses chasses aux trésors. L’esprit de Reharl lui explique alors qu’il est le nouveau maître du bracelet, et, comme autrefois il va devoir affronter le détenteur du bracelet en argent.
Ali se hâte de rentrer au village où habite son maître, lorsqu’il se retrouve attaqué par une horde de monstre. Ceux-ci vaincus, notre prince va à la rencontre de son mentor, qui lui explique que le moment est venu de se rendre au château pour en savoir plus sur ce mystérieux objet.
Arrivé devant votre paternel, celui ci vous informe qu’il vous faut désormais trouver les quatre esprits que cet artefact commande, pour stopper les ambitions maléfiques du possesseur du bracelet en argent. Il vous indique que les quatre génies sont toujours présents dans le pays d’Oasis…
Armé de votre courage et de votre coutelas vous cherchez les différents esprits dans l’objectif de vaincre ce nouvel ennemi…
Bref, un scénario bien monté, motivant. En route pour l’aventure.
Armes et mouvements
The Story of Thor est un A-Rpg (Action Rpg) il est donc entièrement en temps réel, pas de tour par tour, The Story of Thor est dans la lignée des Seiken Densetsu. Au début du jeu vous n’êtes équipé que du bracelet en or, de votre coutelas et d’un peu de nourriture.
Mais vous n’êtes pas que doué avec votre coutelas ! Ali peu aussi sauter, courir, ramper et exécuter divers mouvements destructeurs avec son corps. Vous pouvez par exemple, dégager un groupe d’ennemis en faisant un 360 degrés avec une épée, ou bien encore déclencher une volée de coups de pied sur vos adversaires. Le coup ultime restant l’enchaînement de sauts périlleux. Même avec une aussi grande variété de coup Ali reste très maniable ; les frappes sortent facilement et l’on prend plaisir à démonter du monstre.
Au cours du jeu vous trouverez différents types d’armes comme des épées, des arbalètes et des bombes. Certaines de ces armes ont un pouvoir extrêmement destructeur comme par exemple l’épée Omega, l’ultime arme du jeu.
Pour monter de niveau il faudra abattre certains ennemis particuliers ou accumuler les cadavres. Certains morts donneront alors un énorme cur vous faisant monter au niveau supérieur. Pour information je suis monté jusqu’au niveau 122 à l’époque… il ne semble pas y avoir de limite. La durée de vie du jeu est de 40 h, c’est le temps nécessaire pour achever le jeu à 100% (nombreuses armes cachées)
Bien évidemment, je vais vous parler des esprits du bracelet en or, Ali peut les utiliser de façon offensive ou défensive.
Ifreet et ses compères
Dytto : L’esprit de l’eau.
Cette petite fée inspirée de « clochette » sera votre premier allié lors de ce périple.
Dytto est le seul esprit qui possède un pouvoir de guérison. Elle vous sera donc bien utile contre certains ennemis un peu coriaces. Les pouvoirs offensifs de ce génie sont la bulle et la tornade, le premier paralyse les ennemis tandis que le second « fait le ménage » si j’ose dire.
Ifreet : L’esprit du Feu
Ce géant de feu à la particularité d’attaquer tous les ennemis se situant à sa portée, de ce fait il devient un élément indispensable lorsque trop d’ennemis se trouvent autour de vous. Régi par le bracelet en or, Ifreet peut cracher un jet de flamme sur les ennemis ou sur certains objets inflammables. Il peut aussi se transformer en boule de feu pour éliminer des ennemis précis. Enfin, son attaque finale permet à Ifreet d’envoyer une multitude de météores sur l’ensemble de l’écran : efficace mais coûteux en mana.
Shade : L’esprit de l’ombre
Shade sera votre garde du corps, discrète et efficace. Elle vous permettra de rester en vie dans les moments difficiles. La capacité passive du génie permet de disperser l’énergie du bracelet avant de dépenser votre vie. Possédant d’immenses griffes, Shade a la possibilité de saisir des objets ou de vous transporter d’un endroit à un autre. La deuxième capacité de Shade permet de créer un double spirituel pouvant se déplacer dans certains endroits inaccessibles à Ali.
Bow : L’esprit de la flore
Dernier esprit sur les quatre, Bow a la possibilité de dévorer les ennemis ainsi que différents objets vous bloquant le passage. Etant une plante, Bow peut se déplacer sous terre et vous rejoindre en un instant, ou que vous soyez. Enfin elle peut paralyser tous les ennemis se trouvant à l’écran grâce à son pollen qu’elle peu disséminer tout autour d’elle.
Pour augmenter l’efficacité des esprits vous pourrez récolter des cristaux (Rouge (Ifreet), Bleu (Dytto), Vert (Bow), Noir (Shade)). Au final vous pourrez obtenir 400 cristaux…. oui… ça fait beaucoup.
Quatre esprits possédant chacun trois pouvoirs cela donne donc douze possibilités d’attaque et de défense plus tous les combos réalisables par Ali ! Les esprits réagissent bien et ne se « plantent pas » contre un mur, une très bonne gestion de l’I.A associé a un bon gameplay…. ça sent le hit.
Un jeu qui brille de mille feux
Le jeu a fait son apparition en 1995, il est donc naturel qu’il soit graphiquement réussi.
The Story of Thor possède un style particulier, il fait « mignon ». Ifreet à une bonne bouille et Bow est plutôt marrante. Les décors composent avec des verts et des bleus éclatants. Cela fait très crayon de couleur si j’ose dire. Les ennemis ne sont pas en reste, ils bénéficient eux aussi d’un graphisme chiadé et de couleurs agréables, la variété est de mise. Vous rencontrerez des rats, des poissons, des chauves souris, des gardes, des pastilles gluantes, des serpents et autres joyeusetés qui vous attendent dans l’univers mythologique de la Légende de Thor.
Les esprits vous accompagnant disposent d’un graphisme très agréable à l’il je pense que c’est vraiment un bon point d’avoir des alliés qui claquent plutôt que des bouts de pixel comme dans certains jeux. (Qui a dit Final Fantasy VI ?) Enfin leur animation n’est pas en reste avec la panoplie de mouvements propre à chacun d’eux. Mais passons au point fort du jeu : LES BOSS. Les gardiens des différents temples sont superbes. Imposants et magnifiques sont les mots qui les qualifient le mieux. (Matez le boss de la caverne de Shade). Techniquement parlant le jeu est excellent. Après, le style graphique plaira plus ou moins, c’est une question de goût. Les décors sont eux aussi variés avec des montagnes, des plaines désertiques, des pâturages verdoyants ou de glauques cavernes. L’ambiance est parfaitement rendue grâce une nouvelle fois à une large palette de couleurs.
Et l’animation dans tous ça ? Ben c’est pareil c’est nickel. Le seul bémol viendrait de l’animation des boss vraiment trop répétitive sur le long terme. Je vous ai déjà longuement parlé des mouvements amples et souples de Ali, passons donc à la musique.
Bip bip
La musique du jeu n’est pas omniprésente je dirai qu’elle est même un peu pauvre à part des « Tu tututu » au cor de chasse, pas grand chose de neuf. D’un autre côté, cela est peut être voulu, la musique laissant la place à l’action, servant juste au joueur à rentrer dans le jeu. Je n’ai rien retenu de transcendant, une musique dans la moyenne en somme. Les bruitages retranscrivent bien les coups du prince tout comme ceux de ses compagnons. Par contre sa voix est absolument pourrie. On dirait celle d’un homme de 50 ans explosé aux Gitanes (Imaginez un peu…). Rien à dire de plus ; une ambiance sonore moyenne. Je ne vous propose pas de Sound Test puisqu’il n’y en a pas. Regrettable.
Que dire de plus sur ce jeu ? Doté d’un charme indéniable ce jeu aurait pu être un hit si la musique et la LINEARITE (suffit de suivre les drapeaux) de l’aventure ne venaient pas gâcher ce tableau idyllique. Finalement, on l’aime ou on le hait, à cause de son style « crayon de couleurs ». Si vous accrochez graphiquement à ce titre, vous n’en démordrez plus. Une légende est née.
Graphisme : 9/10
Musique : 7/10
Maniabilité : 10/10
Scénario : 8/10
Durée de vie : 10/10
Note Globale 8,5/10