The Flintstones (les Pierrafeux en version française) est une célèbre série de cartoons Hanna-Barbera mettant en scène une petite famille préhistorique dans un univers très anachronique, qui connaît les joies et les soucis de n’importe quel famille américaine moyenne. Adapté sur de nombreux supports, The Flintstones s’est presque toujours retrouvé sous la forme de jeux de plates-formes aussi basiques que faciles d’accès, à destination d’un public jeune.
Cette version Megadrive ne déroge pas à la règle puisqu’on y dirige Fred Flintstones dans une succession de courtes missions domestiques. Le brave natif de Bedrock devra par exemple retrouver le collier de sa tendre moitié, la canne à pêche de son voisin Barney ou même Peebles, le bébé fugueur de la famille. Le déroulement du jeu est d’un classicisme absolu : on progresse dans les différentes zones et on saute de plates-formes en plates-formes, en évitant les gouffres, les pièges et les quelques dinosaures farfelus qu’il suffit d’éliminer à coup de massue. Quelques bonus sont dissimulés sur le chemin dans des ballons colorés : vies supplémentaires, bonus de score, invincibilité ou encore, un petit ptérodactyle cracheur de projectiles que l’on peut enfourcher pendant un temps limité. Les stages sont divisés en sous-zones et terminés par un boss plutôt inoffensif.
Réalisation technique :
Les graphismes sont agréablement colorés et très fidèles à la série. Les cartoons Hanna-Barbera n’étant cependant pas des merveilles de technique à la base, il ne faut pas non plus s’attendre à la huitième merveille du monde, mais pour une Megadrive, on peut s’estimer satisfait. L’animation est rapide, la jouabilité est correcte mais pas excellente, et la bande sonore, bien qu’elle soit inspirée du cartoon, finit rapidement par casser les pieds. Tout ce à quoi on peut s’attendre de la part d’une production de série B en fait
En bref : 08/20
On ne peut pas réellement faire de gros reproches à The Flintstones sur Megadrive, si ce n’est qu’il est un jeu désespérément classique et sans relief, auquel on joue sans éprouver d’émotions particulières. La progression est prévisible et la difficulté est plutôt faible. Si on n’éprouve aucun sentiment déplaisant à franchir la poignée de niveaux qui composent le jeu, les émotions fortes ne sont pas non plus au rendez-vous. Si vous voulez un jeu se déroulant dans une Préhistoire revisitée, allez plutôt faire un tour du côté de Chuck Rock