Strider est l’adaptation par Sega d’un vieux hit d’arcade de Capcom de la fin des années 80.
Vous incarnez Hiryu, un membre de la confrérie des Striders, sorte d’ordre chevaleresque des temps modernes, en lutte avec le sinistre « Master », qui souhaite conquérir le monde. Votre confrérie décimée, vous êtes l’un des seuls Striders encore en vie pour réclamer vengeance.
Le jeu se présente sous la forme d’un jeu de plates-formes. Armé de votre sabre laser, il vous faudra éliminer de nombreux ennemis au grès de niveaux variés. Occasionnellement, des bonus obtenus en détruisant des capsules vous permettront d’agrandir la portée de votre sabre ou encore de vous faire accompagner par un petit robot détruisant vos ennemis. On appréciera le côté spectaculaire des mouvements du personnages dégainant son arme ou tournoyant dans l’air en sautant. Le héros se la joue grave! Beaucoup moins futile, vous avez également la possibilité de grimper aux parois et aux plafonds, ce qui étant grandement vos possibilités de déplacement.
Les niveaux justement, quoique relativement courts sont bien construits, très variés et parfois assez originaux, exploitant parfaitement la capacité du héros à s’accrocher aux divers éléments du décors. Certains moments sont particulièrement réussis, que ce soit le niveau de la jungle ou encore, plus loin dans le jeu, une base où la gravité s’inversera de temps à autres : le héros marche ainsi sur le plafond! Certains boss ne manquent pas d’originalité eux aussi comme celui du premier niveau se passant à Moscou : arrivant au siège de la Douma, tous les membres du Parlement Soviétique s’assemblent pour former une gigantesque chenille armée d’un marteau et d’une faucille.
Techniquement, si l’on considère le fait que Strider soit un des premiers jeux sur cette console, la réalisation est plutôt agréable. Les graphismes sont en effet détaillés, tant au niveau des sprites (de bonne taille) que des décors. Les musiques sont une réelle réussite et certaines mériteraient de devenir des classiques. L’animation par contre, souffre du même défaut que pour Altered Beast dans une moindre mesure toutefois. On a ainsi l’impression que le héros donne parfois plus l’impression de faire une patin à glace que de marcher. La jouabilité est néanmoins tout à fait correcte et le jeu, relativement facile, n’en souffre guère.
Au final, Strider est un jeu un peu oublié, mais qui est pourtant intéressant de par l’originalité de certains passages.
Graphisme 7
Animation 6
Son 8
Gameplay 7