Un an après sa défaite, Mister X refait surface plus fort que jamais afin d’instaurer la violence dans la ville. De plus, pour se venger de son affront face à Axel, Blaze et Adam lors du précédent épisode, il réussit à kidnapper ce dernier. Aidé par Max, un catcheur extrêmement puissant, ami d’Axel et de Skate, le petit frère d’Adam qui, lui, préfère faire parler sa vitesse grâce à ses rollers, vous allez devoir retourner affronter ces voyous qui parsèment la ville et mettre définitivement un terme aux agissements de Mister X.
Dans ce beat-them-all, vous débutez le jeu après avoir sélectionné un des 4 personnages : Max qui symbolise la puissance, Skate la vitesse, et enfin Axel et Blaze, la polyvalence. Après quelques minutes de jeu, on constate une grande différence technique entre cet épisode et son prédécesseur. Les graphismes tout d’abord, les personnages ont mangé de la soupe, que ce soit les héros ou bien les ennemis, leur gabarit a beaucoup évolué et ils ont aussi beaucoup gagné en détails et en variété. Idem pour les décors plus précis, et beaucoup plus variés, puisque si le jeu comporte toujours 8 niveaux, se déroulant dans la rue, un bar, dans une usine, au bord de la plage…, chaque niveau possède, qui plus est, plusieurs lieux différents.
L’animation a aussi subi de grands changements, les coups ont été refaits et leur nombre a augmenté. Ici plus de police pour vous soutenir en cas de besoin, vous allez devoir vous débrouiller seul. Heureusement, les nouvelles attaques des héros pallient ce manque d’aide, en effet aux classiques enchaînements de coups, projections diverses utilisés dans le premier épisode, vous bénéficiez tout d’abord de deux attaques spéciales, une qui s’effectue sans avancer et une en avançant. En plus d’être efficaces, elles sont parfaitement réussies, mais elles enlèvent de l’énergie. Il existe encore une nouvelle prise qui ne nuit pas à la santé cette fois, en allant deux fois vers l’avant très rapidement puis en appuyant sur la touche d’attaque. D’ailleurs presser deux fois la direction vers l’avant permet à Skate de voir son principal atout, à savoir sa vitesse de course sur ses rollers, puisqu’il est le seul combattant pouvant courir, enfin rouler pour lui.
Autre nouveauté : le mode duel qui permet de faire, comme son nom l’indique, des duels à la Street Fighter entre deux joueurs humains. Se déroulant au choix sur un écran d’un des huit niveaux du jeu, ce mode est utile pour les débutants qui désirent apprendre les coups. Par contre les véritables combats restent un peu limités et surtout bourrins.
Au final, Streets of Rage 2 fait partie des meilleurs beat-them-all de la Megadrive même si j’avoue avoir une préférence pour le 3, plus rapide et disposant de quelques innovations. Par contre les niveaux du 2 sont plus recherchés et plus intéressants, je trouve, et la partie sonore bien mieux. Difficile donc de départager ces deux jeux.
Graphismes 8 : Impressionnants, méconnaissables par rapport au premier épisode. Des combattants de grande taille, des ennemis variés, bien réalisés et des boss splendides. Les décors ne sont pas en reste, et lorsque l’on compare la pluie du premier niveau de ce jeu à la pluie sur la plage de son prédécesseur, on ne peut être qu’admiratif des progrès accomplis.
Animation 8 : Là encore l’amélioration est franchement convaincante par rapport à Streets of Rage 1.Tout est mieux réalisé, les coups, les animations des héros et des ennemis.
Jouabilité 8 : Excellente, par contre les persos sont un peu lents, à part Skate bien sûr. La possibilité de courir comme dans le troisième opus de la série aurait été un plus.
Intérêt 8 : Encore un 8 bien mérité pour un des meilleurs jeux de baston de la Megadrive avec le troisième épisode. Départager ces deux épisodes est surtout une histoire de goût, malgré quelques innovations dans le dernier Street, mais je trouve les niveaux du deuxième plus intéressants et la partie sonore largement mieux.