It begins again
La suite de Splatterhouse débarque en 1992, cette fois sur Megadrive. Ceux qui ont connu le premier volet ne seront absolument pas dépaysés. Tous les éléments qui font l’ambiance du premier sont de retour, mais cette fois la qualité est bien au dessus
Cette suite reprend l’histoire là où le premier épisode l’a laissée.
3 mois se sont écoulés après le premier épisode, Rick est toujours hanté par le masque, qui le pousse à retourner dans la maison, pour y sauver Jennifer, sa fiancée, laissée pour morte à la fin du premier volet.
Des l’intro du jeu, la première constation est que le graphisme a beaucoup évolué, 16 bit oblige. Cela se confirmera durant tout le jeu. Les décors sont encore plus sombres et macabres, mais toujours très fins et détaillés.
Et cette fois, point de censure!! Les ennemis meurent dans de grandes giclées d’hémoglobine, et les cadavres décharnés jonchent les backgrounds. Mention spéciale pour le boss du niveau 3, que l’on finit à coup de tronçonneuse et qui meurt dans une énorme explosion de sang recouvrant tout l’écran. Splatterhouse 2 est de loin le jeu le plus gore de la Megadrive.
L’autre grande évolution concerne les musiques. Non contentes de coller parfaitement à l’horreur ambiante, elles sont de très bonne facture, avec ce rendu si typique de la Megadrive.
Le gameplay est globalement le même que dans Splatterhouse 1, par contre la difficulté est encore plus grande. Si le premier du nom était déjà très difficile, le second volet est littéralement INFINISSABLE sans utiliser de codes!! Les 3 premiers niveaux sont relativement simples avec de l’entraînement, mais le boss du niveau 4 est un vrai supplice, et le dernier quasiment invincible.
Je ne connais d’ailleurs absolument personne qui ait pu finir ce jeu sans tricher.
Pour conclure:
Une suite largement a la hauteur de son aîné, qui tire grandement parti des capacités de la 16 bits de Sega pour offrir un déluge de sang. Seule ombre au tableau, la difficulté largement exagérée qui en devient carrément décourageante.