Puggsy est un jeu vidéo Megadrive publié par Psygnosisen 1993 .

  • 1993
  • Plates-formes

Test du jeu vidéo Puggsy

1/5 — Bof… par

Une fois n’est pas coutume, je vais vous entretenir d’un jeu que je n’ai pas fini. Et pour cause, nous allons en reparler. Toujours est-il que Puggsy est un jeu développé par Traveler’s Tales pour le compte de Psygnosis. D’abord sur Amiga, puis porté sur Megadrive et Mega CD.

E.T. RETOURNER MAISON

Puggsy est un extraterrestre informe qui s’est écrasé par mégarde sur une planète étrange, qui ressemble vaguement à la Terre, mais avec une faune assez particulière mêlant animaux anthropomorphes et créatures bizarres. Son vaisseau ayant été volé, l’explorateur part à la recherche des voleurs.

JE SUIS UN EXPLORATEUR PACIFIQUE

Puggsy mélange plates-formes et résolution de puzzles (un cocktail assez récurrent sur Amiga, mais qui surprend plus sur Megadrive) à travers une vingtaine de niveaux composés de deux ou trois parties chacun. Il y a aussi quelques - rares - boss et un assez grand nombre de niveaux secrets.

Pour sortir d’un niveau, il suffit d’accéder à la porte de sortie. Oui, sauf que ce ne sera que très rarement aussi simple. A chaque fois il faudra jouer avec les objets présents dans le décor pour y parvenir. De base Puggsy ne sait que sauter, et cela ne lui suffira pas pour éliminer les ennemis comme dans un jeu de plates-formes standard. Pire, le moindre contact vous tue (contre les boss, vous disposez d’une - courte - jauge de vie).

Alors la plupart du temps il vous faudra esquiver les adversaires, mais vous trouverez parfois de quoi vous en débarrasser, comme un pistolet par exemple. D’autres objets permettent de progresser dans le jeu, comme le crochet qui permet de s’accrocher aux parois, d’autres encore ne servent qu’à obtenir un bonus de score si vous passez la porte avec, comme le médaillon-crâne.

Le reste permet de résoudre les énigmes dont je parlais au-dessus. Par exemple une clef pour ouvrir un coffre renfermant une allumette, qui vous servira à allumer le canon qui, une fois le boulet parti, fera tomber une pile de tonneaux… C’est ce genre de puzzles qu’il vous faudra résoudre.

VOUS POURRIEZ PAS LES FAIRE UN PEU PLUS LONGS, MONSIEUR CADBURRY ?

Dis-donc feignasse, il est pas un peu court ton test ? Ben c’t’à dire que j’ai pô vraiment eu l’choix, mon bon m’sieur : une fois le premier boss passé, j’ai eu droit à un chouette écran disant que c’était tout ce que j’avais le droit de jouer sur cette copie de merde (sic) et que si je suis pas content j’ai qu’à acheter le jeu, bien à moi, Traveler’s Tales. Je ne sais pas s’il existe une version révisée qui passe cette protection, mais moi je me suis fait avoir.

Donc je vais noter sur ce que j’ai, et c’est pas bézef. L’ambiance est assez originale. Le perso ressemblant à ce qu’on laisse sur un mouchoir lorsqu’on est enrhumé, ce personnage donc, qui se retrouve coincé dans des décors familiers, tout cela contribue à une ambiance sympa et assez décalée.

Le visuel est en tout cas très convaincant. Les décors sont superbes pour ce que j’en ai vu (soit la plage et la crique, mais il existe également une forêt, un lac, une pyramide, un village, un château, etc.), les couleurs sont plus belles que sur Amiga, ouaip.

Les animations sont par contre franchement robotiques, et la partie musicale est très vite agaçante, mais à vrai dire je ne suis que très peu fan des musiques sur consoles seize bits en règle générale.

Le concept à mi-cheval entre plate-forme bête et méchante et résolution de puzzle aurait pu être génial si la jouabilité avait suivi. Oui mais voilà, Puggsy ne sait rien faire, ses sauts sont pénibles et le rythme de progression est tellement mou qu’on s’emmerde passée la seconde partie du premier stage.

D’autant que la difficulté n’est que rarement problématique - je suppose que ça augmente en fin de partie. Bon, je reviens pas sur la durée de vie hein, mais Puggsy est de toute façon tellement injouable que même au complet on a sans doute pas envie d’aller au bout.

Ah et pas la peine de chercher la version complète pour moi hein, je m’en fous en fait.

Puggsy