Paperboy est un jeu vidéo Megadrive publié par Tengenen 1991 .

  • 1991
  • Action

Test du jeu vidéo Paperboy

1.5/5 — Bof… par

Publié originellement par Atari en 1983, Paperboy est un grand classique du jeu d’arcade, qui propose l’un des gameplay les plus atypiques et originaux de toute l’histoire vidéoludique et malheureusement, l’un des plus lassants sur le long terme. Comme son nom l’indique, vous incarnez un petit livreur de journaux sur son vélo et vous devez… livrer des journaux à tous les abonnés de la rue. L’objectif est de boucler une semaine entière de livraisons en conservant le plus d’abonnés possible. Pour différencier les abonnés des autres habitants de la rue, c’est très simple : les maisons de résidents qui ont le bon goût de lire votre feuille de chou sont jolies et colorées, tandis que les maisons des non-abonnés sont sinistres et sombres. Pour livrer le journal à un abonné, rien de plus facile : il suffit de lancer le journal ; soit sur la porte soit dans la boîte aux lettres des intéressés (dans le deuxième cas, c’est plus difficile mais ça rapporte plus de points). Si vous ratez votre cible ou démolissez une vitre au passage, l’abonné se désabonne le jour même. La seule manière de récupérer un nouvel abonné est de mener une tournée sans la moindre erreur. Accessoirement, vous pouvez augmenter votre score en démolissant les vitres chez les non-abonnés ou en commettant d’autres déprédations envers leurs possessions.

Les journaux étant en nombre limité, il faudra absolument récupérer des munitions en cours de tournée, sous la forme de piles de journaux disposées au sol. Bien entendu, le jeu ne se résume pas à aligner des cibles avec un journal. De nombreux obstacles sont présents sur votre itinéraires : voitures, tondeuses à gazon, chiens, jouets télécommandés, voisins en pleine discussion musclée, clodos, etc. Vous pouvez au choix éviter ces obstacles ou parfois, les exploser avec un journal bien placé. Le parcours journalier se termine quoi qu’il arrive au terrain de cross, où vous aurez à toucher des cibles avec vos journaux restants et à décoller sur des rampes de skateboard. Paperboy propose trois niveaux de difficultés différents.

Réalisation technique :

Dans ce portage Megadrive, Paperboy reste fidèle à lui même. Des graphismes austères et très répétitifs, un scrolling fluide (pour le peu qu’il y a à animer…), une jouabilité pas toujours évidente à appréhender (le principe du jeu l’exige, et il faudra apprendre à viser vite et juste) et une bande sonore insignifiante. Paperboy n’en demandait pas forcément plus, mais on tique un peu en constatant les très faibles différences entre cette version Megadrive et les versions 8-bits…

En bref : 7,5/20

Très amusante le temps de quelques parties, cette adaptation de Paperboy est, à l’instar de toutes les autres, terriblement ennuyeuses après une ou deux heures de jeu. Cette version Megadrive reproduit intégralement la version originale, sans y apporter le moindre élément supplémentaire. Dépourvu des quelques obstacles et cibles amusantes que proposait Paperboy II, le jeu original est encore plus lassant et répétitif. Qui plus est, cette version Megadrive n’est pas foncièrement supérieure techniquement aux versions 8-bits, même s’il est difficile de juger ce qui aurait pu être amélioré sans dénaturer l’esprit fondateur du jeu. Oui, il faut jouer à Paperboy au moins une fois dans sa vie, mais uniquement pour ne pas mourir idiot

Paperboy