Pacmania est un jeu vidéo Megadrive publié par Tengenen 1991 .

  • 1991
  • Action

Test du jeu vidéo Pacmania

3/5 — Très bien par

Qui ne connaît pas Pacman ? Développé par Toru Iwatani pour le compte de la société Namco à l’aube des années 80, Pacman est rapidement devenu un emblème absolu du jeu vidéo, au même titre que Tetris ou Mario. Borne d’arcade la plus vendue de l’histoire, Pacman a également été adapté sur à peu près toutes les machines existantes, décliné en Ms Pacman, Pacman plus, Super Pacman, Pacman Junior et bien d’autres modifications superficielles, et le petit personnage rondouillard a également été la vedette de nombreux jeux de plates-formes, d’aventure ou de réflexion, voire même d’un dessin animé !

Pour ceux qui auraient passé les 25 dernières années dans une grotte sur la lune, rappelons que le principe original de Pacman consiste à diriger une petite boule jaune gloutonne dans un labyrinthe habité par 4 fantômes. Pacman doit avaler toutes les pastilles du labyrinthe (ainsi que les fruits qui apparaissent de temps à autre et rapportent des points) en évitant en permanence les 4 fantômes colorés. Chaque labyrinthe comporte également des super pastilles qui rendent Pacman invulnérable et lui permet d’avaler les fantômes, ce qui les rend inopérants pour une dizaine de secondes. Alors que les versions originales de Pacman ont été adaptées sur tous les formats possibles et imaginables, Tengen s’était également fendu d’une version modernisée de ce grand classique, afin de rendre plus attrayant ce gameplay inoubliable mais néanmoins vieillissant.

La seule réelle nouveauté du jeu ici présenté réside dans la visualisation des labyrinthes (en 3D isométrique) et les décors (quatre types de labyrinthes différents), et dans le fait que Pacman peut à présent sauter par dessus les fantômes gloutons. Et cela s’avère bien pratique lorsqu’on est cerné de chaque côté par ces quatre pied nickelés mononeuronaux. On peut bien entendu jouer à deux, l’un à la suite de l’autre, dans un sain esprit de compétition à la « qui aura le meilleur score ? ».

Graphismes : Les styles graphiques choisis pour les différents labyrinthes sont assez particuliers, mais pas déplaisants.

Animation : Rien de particulier à animer, c’est donc assez limité évidemment. Mais là n’est pas le plus important. On regrettera tout de même une vitesse de déplacement quelque peu lente. Heureusement que certains bonus permettent d’accélérer un peu tout ça…

Jouabilité : Les flèches pour se diriger, un bouton pour sauter…difficile de se perdre dans les commandes. Lorsque Pacman saute, il reste un certain temps en l’air. Dans le cas présent, on ne s’en plaindra pas.

Son : : Les thèmes originaux sont repris, et quelques autres thèmes dans le même ordre d’idée sont également disponibles. Assez crispant sur le long terme, mais c’était sans doute voulu.

Intérêt : 12/20 Qu’il soit en vue isométrique, en monochrome, ou qu’on invente une version en 3D holographique avec 15 millions de couleurs et un système de réalité virtuelle dirigé par implant buccal, Pacman restera Pacman, un jeu au principe immuable et curieusement accrocheur. A l’époque, j’avais bien accueilli cet agréable lifting du vénérable ancêtre, et la possibilité de sauter me réjouissait beaucoup, étant donné qu’elle allait m’épargner pas mal de frustrations « fantômiesques » . Aujourd’hui, en l’an de grâce 2005, c’est assez curieux, mais ce qui faisait le charme de Pacmania à l’époque est justement ce qui lui fait perdre une partie de l’intérêt qu’on lui porte. Quitte à s’offrir quelques parties d’un programme aussi vintage que Pacman, on préférera encore se taper une bonne vieille version en fil de fer et en 3 couleurs que cette adaptation relookée. C’est curieux mais c’est comme ça.

Pacmania