Seule survivante d’un escadron envoyé en mission suicide pour détruire la base militaire mobile des aliens vous vous retrouverez seule pour repousser l’envahisseur et le détruire aux commandes de votre mecha dans ce shoot vertical ; rien de bien extraordinaire au niveau du scénario mais la mise en scène de l’intro est efficace.
Votre machine dispose d’une boite sept vitesses, d’un tir principal (tir droit) améliorable trois fois, d’un tir auxiliaire au choix parmi trois en fonction du bonus ramassé et améliorable quatre fois et jusqu’à deux modules auxquels l’on pourra attribuer six formations différentes en cours de jeu ; ce qui offre un grand panel de personnalisation possible. Vous pourrez choisir entre le(s) gros rayon(s) vert(s) qui dégomme(nt) tout droit devant, les missiles qui couvrent tout l’écran ou bien la(les) boules qui tournoie(nt) autour de vous ; cependant pour voir votre force de tir s’améliorer il faudra se concentrer sur un type de power-ups. Vos modules quant à eux vous offriront une protection contre les petits tirs et pourront renforcer votre tir principal, élargir votre champ d’attaque, couvrir vos arrières, effectuer un mouvement circulaire et même se lancer a l’attaque des ennemis; ils sont par contre destructibles, on peut cependant en stocker pour les remplacer sitôt disparus. Deux / trois parties sont nécessaires pour appréhender tout ceci mais après c’est que du bonheur d’autant que tout les joueurs s’y retrouveront.
La topographie et la variété des ennemis enrichissent le jeu en créant des situations uniques dans chaque stage. Se faire toucher fait perdre l’arme auxiliaire nous laissant ainsi vulnérable et privé du gros de notre force de tir. S’ensuit une course au power-up pour la survie, ce qui fait monter la tension et contribue à l’immersion. De plus, une utilisation de configuration arme auxiliaire / module variée se révélera nécessaire pour venir a bout de certains passages en comptant sur autre chose que la chance ou de très très bons réflexes et rend le tout plus intéressant.
Pour un jeu Megadrive de 1990 on peut dire qu’ils ont mis le paquet chez Compile. Les graphismes sont bons et les ennemis pour la plupart détaillés contribuent pour beaucoup à l’atmosphère, seuls les décors peuvent paraître un peu répétitifs au sein d’un même stage. L’animation est très fluide et les ralentissement très très rares (le jeu se finit souvent sans qu’on en rencontre), des clignotements peuvent toutefois survenir mais rien qui ne nuise à la visibilité et au gameplay. On remarquera les scrollings multiples, les rotations et les déformations. Les musiques sont sublimes, bien rythmées et contribuent énormément à l’ambiance unique de ce shoot ; elles utilisent à merveille les capacités de la Megadrive avec une saturation bien maîtrisée.
Musha est un jeu bénéficiant d’une ambiance unique et un shoot riche et vraiment prenant dont je ne me lasse pas. Seul point noir : le manque de niveaux de difficulté supplémentaires ; le finir en hard est à la portée de tous les joueurs même les moins doués.