Ms. Pac-Man, c’est tout simplement Pac-Man avec un petit nœud rose au sommet du crâne. A l’origine, il s’agissait d’un simple spin-off du Pac-Man originel, appelé Crazy Otto, qu’une équipe de jeunes programmeurs avait développé en 1981. Midway (filiale américaine de Namco), admiratif de la qualité du soft, décida de tenter un coup marketing de premier plan en transformant le sprite d’origine en une version féminine de Pac-Man, afin d’attirer davantage de filles vers les jeux vidéo. L’opération fonctionna à merveille, et Ms. Pac-Man récolta autant de succès - si pas plus - que son prédécesseur.
Evidemment, Ms. Pac-Man ne se limite pas à un simple pendant féminin du classique des classiques. Quelques mini-améliorations ont été ajoutées au gameplay de base (à l’époque, on appelait ça une « révolution »… !). Les labyrinthes diffèrent légèrement de ceux du Pac-Man d’origine : pour commencer, ils sont plus grands, plus complexes et il en existe trois versions différentes. Les labyrinthes fonctionnent également comme une boucle, puisqu’il est possible de quitter l’écran par la droite pour réapparaître par la gauche, et vice-versa. Enfin, les fruits bonus qui apparaissaient aléatoirement dans Pac-Man ne sont plus statiques et se déplacent eux aussi dans la labyrinthe. Ceci dit, avec ou sans ces améliorations, et avec ou sans nœud rose, Pac-Man reste Pac-Man, un soft historique aussi simple qu’amusant.
Réalisation technique :
Rien à signaler : c’est du Pac-Man pur jus, sobre, clean et sans fioritures. Ambiance sonore minimaliste, visuel géométrique, jouabilité impeccable…c’est Pac-Man, je vous dis !
En bref : 14/20
Qu’il se décline au masculin ou au féminin, Pac-Man reste toujours aussi fun à jouer. Ce Ms. Pac-Man offre quelques améliorations intéressantes par rapport au jeu original mais finalement, le principe reste rigoureusement identique : hyper-répétitif pour les uns, diaboliquement prenant pour les autres. Evidemment, on pourrait gloser sur l’utilité de jouer à un tel jeu sur 16-bits. Mais quand on voit le nombre de jeux d’action ou de plates-formes, bien côtés à l’époque, qui n’éveillent plus le moindre intérêt aujourd’hui qu’on y joue en émulation, on finit par se dire que le gameplay de Pac-Man reste décidement indémodable. Un classique qui ne vieillit décidément pas.