Light Crusader : Le Mystère de Green Rod est un jeu vidéo Megadrive publié par Treasureen 1995 .

  • 1995
  • Role Playing Game (RPG)

Test du jeu vidéo Light Crusader : Le Mystère de Green Rod

3.5/5 — Très bien par

Light Crusader est l’un des derniers jeux sortis sur la Megadrive de Sega, il fait figure d’OVNI dans les A-RPG quand on le compare à Secret of Mana par exemple. Basé sur un concept de donjons et d’énigmes, ce jeu se veut efficace et difficile, il va falloir faire fonctionner les neurones.

Light Crusader vous invite à découvrir le mal qui ronge la ville de Green Rod, des enfants disparaissent et des choses étranges se déroulent dans cette ville. Vous êtes David Lander, chevalier au service de sa majesté, prêt à partir pour chasser ce fléau.

Gameplay et Système de jeu

Comme tout bon RPG qui se respecte, le jeu permet à David de progresser et de devenir plus résistant et plus fort en gagnant des points de vie supplémentaires après la défaite d’un gardien. Le système d’inventaire se compose de l’armure, de l’épée, de gants. Au cours de l’aventure David trouvera des variantes beaucoup plus puissantes de ces objets, jusqu’à l’épée ultime. La plupart de ces objets sont obtenus après la mort d’un gardien ou lors de la résolution d’énigmes secondaires. L’inventaire est constitué de vivres pour se soigner et de divers objets nécessaires à la quête du héros.

Le système de magie s’organise autour de 4 éléments fondamentaux : l’eau, le vent, le feu, la terre. Chaque élément donne lieu à une attaque magique propre. Mais en les combinant David peut faire appel à plus de 15 sorts différents !

Sorts d’attaque, de soins et de défense, il vous faudra trouver les « capsules d’élément » nécessaires à vos pouvoirs magiques. Le héros se déplace facilement de zone en zone, en revanche pour les sauts, la tâche se révèle être plus ardue, la 3D isométrique n’arrange rien il faut souvent se repérer grâce à l’ombre de David ; ça devient un véritable challenge lors des passages type plates-formes.

Les combats au corps à corps sont simplistes, il suffit en général de taper comme un « bourrin » pour s’en sortir surtout avec un bon équipement, bien sur, les sorts aident grandement.

La progression à l’intérieur des niveaux se fait toujours par la résolution d’énigmes toutes difficiles voire très difficiles, car en plus il faut parfois une grande précision lors du déplacement de certains objets. Au final on progresse de pièces en pièces pour pouvoir atteindre le boss de fin.

3D Isométrique

Ce A-RPG peut se vanter d’afficher une magnifique 3D isométrique, la vue de haut permet d’apprécier l’ensemble du décor ainsi que les différents protagonistes. De surcroît, le jeu ne souffre d’aucun ralentissement malgré l’énormité de certains sprites, comme le boss de l’araignée par exemple. Les différents environnements graphiques sont sublimes : on a l’impression de traverser des églises et des temples de différentes sortes, c’est magnifique ! La très grande majorité des donjons sont admirables, seul bémol : certains niveaux restent un peu ternes, le jeu manque cruellement de « chaleur ».

Les forces du mal disposent d’une imposante panoplie de monstres, oscillant entre les stupides orcs et les ninjas, rapides et puissants. Les animations restent sommaires mais ne souffrent d’aucun défaut, les ennemis sont rapides et ne réagissent pas bêtement. De plus chaque labyrinthe est protégé par un gardien puissant et toujours très difficile à battre.

La plupart des ces gardiens ont des sprites corrects, mais ça ne fourmille pas de détails, dommage.

La magie possède une place importante dans le jeu et chaque sort dispose d’une représentation graphique propre. Ces effets sont malheureusement pauvres, le sort « Judgement » devrait être titanesque, à la place un ridicule effet de lumière… point final, c’est très léger. La plupart des magies subissent le même traitement, tout comme les personnages qui ressemblent à des humains mal dégrossis, contrairement aux niveaux les personnages ont été massacrés, en bref le graphisme général du jeu balance entre l’excellent et l’exécrable.

Musique

On reste dans le même style que les graphismes du jeu, c’est beau, grand, mais parfois inaudible, certaines musiques sont absolument géniales, comme les ambiances accompagnant les gardiens tandis que d’autres vous feront rapidement couper le son de votre téléviseur. Là encore c’est une déception puisque le très bon alterne avec le médiocre. Les bruitages ne sont pas à la hauteur les effets de sorts sont ridicules et les entrechoquements d’épée beaucoup trop légers, bref hormis les cris d’agonies des monstres pas grand-chose à se mettre sous la dent, même les effet des boites de dialogue sont désagréables.

Pour conclure Light Crusader est un jeu qui m’a en partie déçu à cause de sa grande linéarité et de ses musiques vraiment désagréables, mais dans l’ensemble il reste un RPG prenant grâce à des énigmes et des boss coriaces.

Graphismes : 7/10

Musique : 6/10

Maniabilité : 7/10

Gameplay : 7/10

Light Crusader : Le Mystère de Green Rod