Greendog est un jeu vidéo Megadrive publié par Segaen 1992 .

  • 1992
  • Plates-formes

Test du jeu vidéo Greendog

3.5/5 — Très bien par

De 1992 à 1993, Sega développa une flopée de jeux mettant en scène divers personnages originaux, dans l’espoir de dégotter une nouvelle mascotte pour tenir compagnie à Sonic. Les Chakan, Dynamite Heady et autres Ristar font partie de cette grande famille de mascottes-wannabe avortées, tout comme Greendog. Malgré son pseudonyme étrange, Greendog est tout simplement un crétin de surfeur californien détenteur d’un étrange pendentif. Echoué sur une île des Caraïbes après une tempête, Greendog découvre que le pendentif est maudit : non seulement, il lui est impossible de l’enlever mais l’objet a également la faculté d’attirer sur le jeune homme l’ire de toute la faune locale. Le seul moyen de lever le maléfice est de parcourir toutes les îles tropicales du coin et de mettre la main sur 6 fragments d’un bijou aztèque.

Les six îles se présentent chacune de manière parfaitement identique : tout d’abord un niveau dans la jungle ou sur la plage, envahi de bestioles tropicales agressives, ensuite un niveau dans un temple truffé de pièges au terme duquel il faut détruire un boss pour obtenir le fragment. On passe alors à l’île suivante lors d’une courte séquence en hélicoptère à pédales où Greendog devrait éviter à la fois les créatures volantes et les poissons carnivores qui bondissent hors de l’eau. Greendog peut se défendre à l’aide de son redoutable frisbee-boomerang et est également aidé à l’occasion par un petit chien qui ramasse pour lui tous les bonus de score (de la junk-food le plus souvent) qu’on obtient en tirant sur des totems ou des coffres. Quelques bonus plus utiles peuvent également être récupérés, comme ceux qui arrêtent le temps et les créatures ou ceux qui transforment le frisbee en arme à tête chercheuse.

Réalisation technique :

Du bon travail dans l’ensemble, avec des décors peu variés mais finement travaillés, des animaux sauvages très colorés mais malheureusement, un héros qui n’attire aucune sympathie, avec sa stupide tête dépourvue de traits apparents et son chapeau de paille. L’animation est correcte : c’est du Sega, propre, net et sans fioritures. La jolie bande sonore, un peu zouk et reggae, donne un petit avant-goût de vacances au soleil. De quoi oublier la nullité des bruitages… ! La jouabilité est correcte, le frisbee-boomerang facilite bien des choses et heureusement, car Greendog possède un niveau de difficulté plutôt coriace…

En bref : 13/20

Pas mal du tout, ce Greendog. L’atmosphère est sympathique, « cool » dirais-je même dans une poussée subite de jeunisme, la progression est attrayante et la difficulté est assez bien dosée. Seul le personnage principal manque un peu de classe et voit donc s’effondrer ses ambitions de « mascotte labelisable ». Bien sûr, on ne se trouve pas en face d’un hit ou d’un jeu de plates-formes mémorable, mais comparé aux trop nombreux jeux insipides du même style, Greendog ne s’en tire pas mal du tout

Greendog