Golden Axe revient en 1993 pour le 3eme et dernier épisode de la série sur la fabuleuse console de Sega. Le Prince des ténèbres est là (Death Adder ?) avec la Golden Axe, il tente de conquérir le monde, de piller de tuer, bref le paquetage habituel du grand méchant d’Heroïc-Fantasy. Et cette fois-ci le Prince des ténèbres a maudit certains protagonistes du jeu ! Il va falloir de nouveau faire le ménage dans le dernier épisode de Golden Axe.
D’emblée on a le choix entre 4 personnages, Ax Battler, Tyris Flare notre guerrière féminine, et deux nouveaux venus, la grosse brute et l’homme panthère. Notre ami Thunderhead n’est plus de la partie. Avec ce changement de personnages les magies bougent elles aussi. La magie de feu reste propriété de notre guerrière, le barbare adopte lui la magie de l’eau, la grosse brute, celle de la terre, et la panthère, une magie de l’ombre. La magie du feu reste toujours aussi belle, en revanche celle de l’eau et affreuse, un vulgaire amas de pixels, graphiquement on espérait autre chose en 1993.
Esthétiquement parlant le jeu reste semblable a ses prédécesseurs, c’est plat, fade et même laid si on considère que les magies sont loin d’être exceptionnelles. Bref graphiquement parlant hormis les héros et les ennemis un peu plus détaillés c’est du pareil au même.
On note l’apparition d’extra life lorsque des civils sont sauvés en nombre suffisant (5 exactement) et le retour des gobelins pour le soin et la magie.
L’ajout majeur de cet opus réside dans les nouveaux mouvements disponibles, on peut maintenant réaliser des coups surpuissants avec B+C, des coups aériens et des enchaînements plutôt sympathiques.
Cela serait un plus si ils ne ruinaient pas le gameplay, j’ai fais 90% du jeu en n’utilisant que B+C, ce combo fonctionne sur la quasi totalité des ennemis, bref , un coup d’épée dans l’eau. Au moins les nouveaux personnages apportent un minimum de variété. Les différents niveaux ont l’avantage de proposer plusieurs chemins pour terminer le jeu, voilà qui ajoute une certaine rejouabilité, mais quel intérêt si la réalisation est bâclée. La musique, elle, va du très bon au très mauvais, parfois on adore, une autre fois on coupe le son..
Pour terminer sur les défauts on note encore une fois l’absence de barre de vie sur les ennemis et même les boss.
C’est encore une déception de voir un jeu avec un fond si intéressant être gâché par une réalisation minimaliste. Même le mode versus apporte peu d’intérêt, en sus le jeu est soporifique en solo et seule une partie à deux sauve ce jeu du médiocre.
Graphisme : 4/10 En 1993, c’est honteux de sortir un jeu comme ça.
Musique : 6/10 De qualité très inégale.
Animation : 6/10 Minimaliste.
Gameplay : 7/10 Plusieurs coups différents, combo réalisables, le seul point positif du jeu.
Note finale : 5/10
Fan d’heroïc-fantasy, il vaut mieux vous tourner vers un Donjon et Dragon sur CPS-2 ou tout simplement pour les fans de beat’em all vers la série des Street of Rage.