Vieux hit d’arcade signé Capcom, Forgotten worlds a été l’un des premiers shot them up disponibles sur Megadrive. Dans ce classique des consoles Sega, la terre a été conquise par une race d’extraterrestres pleins de haine, et deux enfants ont été élevés depuis leur plus tendre enfance dans la haine de l’oppresseur. A présent adultes et transformés en clones incestueux de Schwarzeneger et Vin Diesel, les deux barbouzes testostéronés décident de partir en jet-pack à travers les ruines de la civilisation terrienne pour massacrer de l’envahisseur à une cadence soutenue. La particularité de ce shot them up tient à ce que les deux héros peuvent tourner sur eux mêmes à 360°, de manière à pouvoir abattre les créatures et les vaisseaux ennemis qui ne manqueront pas de surgir sur leurs arrières.
Les deux machines à tuer volantes, outre leur armement standard, sont également équipés d’un module de soutien en rotation perpétuelle autour d’eux, qui tire des projectiles dans la même direction que l’arme principale. Au milieu de chaque niveau, un magasin secret surgit subitement au milieu des ruines, magasin dans lequel vous pourrez vous recharger en énergie, vous acheter une cuirasse protectrice ou différents types d’armes (missiles à tête chercheuse, tir à fragmentation, etc ). A noter que le magasin n’est pas bien achalandé puisque le nombre d’armes disponibles reste assez restreint.
Réalisation technique :
Forgotten worlds fut l’un des premiers jeux disponibles sur la console et malheureusement, ça se sent ! Décors tristes et vidés, ennemis moches et pas inventifs pour deux sous, bonus et armes très limités seuls les boss, parfois assez monumentaux, échappent à ce triste constat général. On n’est pas non plus très impressionné par l’animation, (assez lente et parfois sujette à quelques ralentissements) ni par les musique qui, malgré des thèmes sympathiques, procurent ce désagréable rendu sonore metallique commun à beaucoup d’antiques jeux megadrive. Quand à la jouabilité, le principe de pouvoir tourner sur soi-même est intéressant, mais réaliser ce mouvement manque parfois de précision. Ce ne serait pas encore trop grave si Forgotten worlds n’était pas d’une difficulté effroyable ! Malgré l’existence d’une barre d’énergie et la possibilité de la recharger à mi-niveau, on ne dispose que d’une seule et unique vie pour dompter le jeu ! Va falloir s’accrocher sec .
En bref : 7/20 :
Mon dieu que Forgotten worlds paraît dépassé aujourd’hui ! Principe original ou pas, on ne manifeste plus guère d’intérêt aujourd’hui pour ce classique antédiluvien, peu charismatique et atrocement difficile. On peut y jouer à deux simultanément, certes, mais dans ce cas-ci, ça ne suffit vraiment pas pour sauver les meubles. Un classique qui vieillit mal