A l’époque de sa sortie en arcade, Cadash faisait partie des précurseurs dans le rayon des jeux d’action matînés de RPG. On y dirigeait au choix un guerrier ou un mage (ce dernier est évidemment moins puissant et moins rapide mais peut utiliser divers pouvoirs magiques) dans un univers médiéval-fantastique qu’il fallait sauver d’un quelconque péril démoniaque, avec richesses et princesse vierge à la clé.
Comme dans n’importe quel jeu d’action du même calibre, les deux personnages évoluent dans des grottes, forêts ou donjons avec, quelque fois, plusieurs chemins envisageables, et trucident toutes les créatures hostiles qu’ils croisent à grands moulinets d’épée ou de sceptre de mage. Le gameplay est fortement centré sur l’action pure bien qu’on doive se farcir quelques petits passages de plates-formes et autres sauts de lianes en lianes. L’aspect RPG provient du fait que chaque ennemi tué vous permet d’obtenir de l’or et des points d’XP. Avec l’or, vous pourrez acheter de l’équipement plus performant lorsque vous visiterez un village (village dans lequel vous pourrez également discuter avec les indigènes), et avec l’XP, votre personnage verra sa jauge de vie (et sa jauge de puissance magique dans le cas du mage) augmenter progressivement.
Réalisation technique :
Décors sombres et granuleux, ennemis vraiment moches, animation réduite à sa plus simple expression, mélodies médiévales insipides et jouabilité plutôt pesante, Cadash possède la réalisation standard d’un soft de 1989. En 1992 sur Megadrive, on aurait espéré un truc un rien plus appétissant.
En bref : 07/20
Largué techniquement, primitif et d’un intérêt assez restreint, Cadash n’avait pas grand chose à faire sur Megadrive. Ce genre de jeu avait toute sa place sur les 8-bits mais il n’y a pas de quoi se montrer très enthousiaste face à cette quête au principe de jeu démodé à tous points de vue. Si l’atmosphère du jeu était attrayante, on aurait encore pu se montrer magnanime. Malheureusement, même à ce niveau, Cadash n’a rien à proposer de franchement émouvant. Encore heureux qu’on puisse y jouer à deux simultanément, même si ce n’est pas suffisant pour réhausser l’intérêt très faible de cet oldie.