Dans ce classique d’arcade, le joueur contrôlera deux cambrioleurs ovoïdes nommés Mobo et Robo, qui investissent 6 environnements différents (musée, manoir, banque, etc.) avec une liste précise d’objets à faucher. Les objets sont disséminés aux différents étages de chaque bâtiment (leur localisation est indiquée sur le plan général de l’endroit, en haut de l’écran de jeu) et sont évidemment protégés par des policiers, des gardes et divers systèmes de sécurité. Les deux bandits disposent d’un genre de flashball pour assommer brièvement les policiers qui veillent sur l’endroit. Il est également possible de se débarrasser d’eux avec d’autres moyens, par exemple en ouvrant brutalement une porte lorsqu’ils se trouvent juste derrière (ce qui a pour effet de les écraser contre le mur). Pour éviter les policiers ou les balles, Mobo et Robo peuvent se planquer dans un renfoncement de mur, ou même se rendre « invisible » en se plaquant une pastèque sur la tête.
Si les cambrioleurs sont touchés par les policiers, ils sont à leur tour assommés pour quelques secondes. S’ils sont assommés plus de trois fois, la partie est terminée. A deux joueurs (sur écran divisé), Bonanza Bros. est un curieux mélange de coopération et de compétition entre les deux joueurs. Il est en effet plus facile de vaincre les policiers en coopérant mais une fois tous les objets retrouvés, le nouvel objectif est de fuir par les toits au plus vite, le gagnant étant celui qui a ramassé le plus d’objets. La victoire dépend donc souvent d’une trahison effectuée au moment opportun, par exemple en piquant tous les objets du comparse dès que ce dernier se retrouve sonné par un pruneau.
Réalisation technique :
Bonanza Bros. a un look très particulier, très… géométrique. Ce n’est franchement pas très beau mais ça a au moins le mérite d’être original. Il est tout de même dommage que, même en mode un joueur, l’écran de jeu soit toujours divisé. Mais bon… ce n’est pas comme si Bonanza Bros. avait vraiment quelque chose de splendide à montrer à l’écran et puis, pour jouer seul à ce soft, faut tout de même être sacrément désespéré. Pour le reste, Bonanza Bros. accuse clairement son âge : bande sonore énervante, animation réduite à sa plus simple expression et jouabilité un peu lourdaude.
En bref : 09/20
Bonanza Bros. est sans intérêt seul, mais plutôt amusant quand on y joue à deux. Ni vraiment coopératif, ni vraiment compétitif, il se montre original et donne immanquablement lieu à quelques beaux retournements de situation et coups en traître… ! Cependant, vu la facilité du soft et son faible nombre de niveaux, n’espérez pas non plus y passer des semaines.