Aladdin a été adapté sur divers supports à l’époque (dans des versions différentes en plus !!!), mais lorsque le jeu passe dans les mains de David Perry, on peut s’attendre à une bombe bourrée d’humour !!!
Oh nuit d’Arabiiiiie…
Mille et une folies… bon, on va arrêter la chanson !!! Aladdin raconte l’histoire d’un vizir, Jaffar, voulant devenir le sultan à la place du sultan. Pour cela, il a besoin d’une lampe avec son génie, petit problème, elle se trouve dans la Caverne aux Merveilles… et seul un « diamant d’innocence » peut y entrer. Ce diamant d’innocence se nomme Aladdin, jeune homme pauvre mais très habile avec ses mains. parallèlement à tout cela, le sultan est bien embêté car sa fille, Jasmine doit se marier (avec un prince bien sûr ^^) avant son prochain anniversaire, mais cette dernière repousse tous les prétendants… le reste, je vous laisse le découvrir dans le grand classique de Disney !!!
L’histoire respectée
Le jeu suit le déroulement de l’histoire, ainsi, vous commencerez dans les rue d’Agrabah avant de parcourir d’autres lieux du film tels que le désert, les prisons du palais, le palais, la Caverne aux Merveilles… chacun des décors est superbement retranscrit et fidèle à l’esprit et l’ambiance du film. Ces niveaux, au nombre de 10, sont plutôt bien construits dans l’ensemble. Par contre, on notera que les 5 boss ne sont pas répartis équitablement entre les niveaux (2 au troisième niveau puis 1 au cinquième, neuvième et dixième), mais la difficulté de certains niveaux intermédiaires pourra compenser (mention spéciale au 7° niveau en tapis volant où il faut connaître le chemin pour s’en sortir). Certes, le déroulement du jeu est parfois différent du film (les squelettes dans le donjon du sultan), mais sans ça, on s’ennuierait.
Tout simplement génial !!!
Alors là, y a rien d’autre à dire… Aladdin répond parfaitement, que se soit pour bouger et sauter ou bien pour frapper avec son sabre ou bien encore pour lancer des pommes (rigolez pas, c’est une de vos armes !!!) et est superbement animé (tout comme les ennemis). Mais tout cela bouge en plus dans des décors superbes dans lesquels tous les principaux éléments (plates-formes, corniches…) s’intègrent à la perfection.
A ne pas oublier : l’humour
Mais j’allais oublier le plus important : l’humour !!! Le film en est déjà bourré, le jeu a été confié à David Perry (créateur de Earthworm Jim, pour ne citer qu’un seul de ses jeux) alors vous pouvez vous attendre à de gros clins d’oeil. Tout commence avec le logo de Sega avec le génie, chrono en main, qui tire en hauteur pour donner le coup d’envoi. Et là, Yago, le perroquet, tombe !!! On pourrait encore citer les gros gardes d’Agrabah qui peuvent se retrouver en caleçon ou bien Abu qui sautille sur un garde dans le désert… et je ne vous parle même pas du niveau dans la lampe du génie !!! L’humour n’est peut être pas autant présent que dans un Earthworm Jim, mais il est bien là.
Jouabilité
Des commandes simples et qui répondent bien.
Graphisme
Très bien réalisé et surtout très bien animé.
Musique
Des reprises des morceaux du film, du très bon (même si elles sont moins bonnes du fait du support).
Durée de vie
Bien que la difficulté soit bien dosée, Aladdin n’est pas particulièrement difficile.